««« nuit »»»

« nox » (latin), « nuit » ou « nuits » dans :
Ma­rulle
1497
~ Non tot Attica mel­la… (L’Attique n’a pas tant de miel…)
Pele­tier
1547
~ Or que le Ciel…
Phi­lieul
1548 [1555]
~ Tous ani­maux… (Canz., 22)
~ L’honoré jour… (Canz., 157)
~ Ores se tait le ciel… (Canz., 164)
~ La mer n’a point… (Canz., 237)
Du Bellay
1549
~ La Nuit m’est courte…
~ Qui a nombré…
1550
~ Quand la fureur…
~ Déjà la nuit…
~ Ni par les bois…
Ron­sard
1552
~ En ma douleur…
~ Ô traits fichés…
~ [Un grand rocher…
1553
~ Je veux mou­rir…
~ Lance au bout d’or…
~ Je te salue…
1556
~ Le printemps n’a point tant de roses…
1559
~ [Comme une tendre vigne…
1578
~ [Je veux en lieu des cieux…
Baïf
1552
~ Haute beau­té…
1555
~ Ni la mer tant de flots…
1573
~ [On ne compte de nuit…
Des Autels
1553
~ Quand œuvre­rai-je…
~ Donc main­te­nant…
~ Si tu veux le compte savoir…
Magny
1554 [1871]
~ Autant, mon Ron­sard, que de roses…
1557
~ Toujours la peste aux Grecs…
~ Que verrez-vous mes yeux…
~ Doncques il sera vrai…
1559
~ [De nuit au ciel…
~ [L’amour me fait haïr moi-même…
Tahu­reau
1554 [1870]
~ Plutôt le cha­riot…
La Péruse
1555
~ [Toujours le vent tem­pê­tant…
~ [Cesser, chère Nour­rice ?…
Louise Labé
1555
~ Ô beaux yeux bruns…
Pas­quier
1555
~ Ô nuits, non nuits…
Bu­gnyon
1557
~ Malgré le sort…
d’Espi­nay
1560
~ Lorsque tous cois…
Buttet
1561
~ Il était nuit…
La Bode­rie
1571
~ S’il est vrai, mon Dorat…
Belleau
1572
~ [Qu’on mesure l’eau des rivières…
~ [Ainsi que les lau­riers sans feuilles…
Turrin
1572
~ [Et pour néant…
~ [Le mois de Mars…
~ [Chênes coulez le miel…
Robert Gar­nier
1573
~ [Pourquoi pour le pé­ché…
1579
~ [Que bien vrai le chantre sa­cré…
Gadou
1573
~ Si vous vou­lez savoir…
Des­portes
1573
~ [Quand je vois les tor­rents…
~ Quel feu par les vents ani­mé…
Jo­delle
1574
~ J’aime le vert lau­rier…
~ Quel heur Anchise à toi…
~ Comme un qui s’est per­du…
~ Je ne crains pas que Dieu…
Gou­lart
1574
~ Celui qui a…
~ Ainsi que l’œil…
Jamyn
1575
~ Le Ciel, la terre…
1584
~ L’été sera l’hiver…
Chante­louve
1576
~ [Autant de feuilles vertes…
~ Avoir grand cœur…
~ Je plains mon mal…
~ Plutôt Jupin…
De Brach
1576
~ Que l’homme est mal­heu­reux…
Le Loyer
1576
~ Amour Tyran m’a mis…
Le Saulx
1577
~ Plutôt de l’Uni­vers… (Th., 123)
~ Plutôt le ciel voû­té… (Th., 124)
Boys­sières
1578
~ Tout à coup je me sens…
~ Le nerf, le corps, la chair…
Hes­teau
1578
~ Œil bel œil, orne­ment…
~ Du Soleil radieux…
~ Avoir d’un bref repos…
~ Toujours de Jupi­ter…
Du Monin
1582
~ Toujours le sein…
La Jessée
1583
~ Je n’égale mes soins…
~ Ô guerre, ô paix…
~ Je meurs vivant…
~ Plutôt la terre ingrate…
~ L’espoir m’en­flamme…
~ Ce que l’orage fier…
~ C’était au point du jour…
~ [Celui compte les feux…
~ Assuré je m’élève…
Blan­chon
1583
~ Le Printemps gra­cieux… [strophe 4]
Cornu
1583
~ [Avant que Pheli­pot…
Rous­peau
1584
~ [Être deux en un corps…
Joseph Du Chesne
1584
~ [Toujours le front…
Du Buys
1585
~ [Ton ciel de nuit…
Isaac Habert
1585
~ J’admire l’or on­dé…
~ [Autant qu’on voit la nuit…
~ Tout ce qui est com­pris…
~ [Tu as lais­sé ton Dieu…
Chan­dieu
1587
~ Quand on arrê­te­ra…
~ Plutôt on pourra faire…
d’Avost
1587
~ [Ce beau prin­temps fleu­ri…
Le Poulchre
1587
~ S’on voyait votre Été…
Trel­lon
1587
~ De la bouche, des yeux…
~ Aller toute la nuit…
De­saurs
1589
~ Bel est le bois…
Bris­set
1589
~ [Plutôt, plutôt la mer…
Du Tron­chet
1595
~ On voit des ani­maux… (Canz., 19)
Louven­court
1595
~ Qui peut comp­ter…
Expil­ly
1596
~ Tu t’en allais déjà…
Las­phrise
1597
~ [Il n’est point tant d’en­vie…
~ Compo­si­tion belle…
~ [La beauté se fait voir…
Guy de Tours
1598
~ On ne voit tant…
~ On ne voit dans le Ciel…
Grisel
1599
~ Le rocher endur­ci…
~ Si vous comptez les flots…
~ Plutôt le ciel voû­té…
Mage de Fief­me­lin
1601
~ Comme l’Éclair du Nord…
Angot
1603
~ Ni mes humides pleurs…
Sponde
1604
~ Quand le vail­lant Hec­tor…
Claude Gar­nier
1604
~ [Les sablons de Thé­tis…
~ [Quiconque en sa froi­deur…
1609
~ [Que de conten­te­ments !…
~ Toujours la nuit…
~ Ores les airs…
~ Tant d’Astres clairs…
Malde­ghem
1606
~ Tout ani­mal… (Canz., 22)
~ Mettez-moi où Phé­bus… (Canz., 145)
~ Tant d’ani­maux… (Canz., 237)
Bernier de La Brousse
1618
~ Le Nectar rouge…
Cer­ton
1620
~ Esprits qui vole­tez…
~ Qui vou­drait résis­ter…
~ Pour ravir la toi­son…
~ Si vite par la plaine…
~ Je te veux enton­ner…
~ Mignards, doux, gra­cieux…
~ Pour vous mes Saty­reaux…
~ Dieu des che­mins…

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Nuit. Sommeil­leuse, humide, obs­cure, noire, om­breuse, fraîche, mère du repos, brune, coite, aveugle, moite, pa­res­seuse, claire-brunette, mes­sa­gère d’amours, té­né­breuse, pro­fonde, tran­quille, amou­reuse, muette, fille de la Terre, obli­vieuse, lente, triste, mi­nistre des amou­reux, brui­neuse, étoi­lée, se­crète, épou­van­table, sombre, pai­sible, voi­lée, moi­teuse, cou­ron­née d’étoiles, trouble, ou­blieuse, las­cive, ca­li­gi­neuse, lar­ron­nesse, pâle, ro­si­neuse, cou­verte, en­dor­mie, tarde ou tar­dive, heu­reuse, fi­dèle, ouvrière, im­por­tune, mère du som­meil, pein­tu­rée.

La Nuit est l’ombre de la terre, ou l’ombre au jour contraire, et pri­va­tion du soleil. Les poètes feignent qu’elle est fille de la Terre et des Parques.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 179r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_364]
(texte modernisé).

[Fille /-s de la nuit / Nuit. Alec­ton, Atro­pos, Fu­ries, Parques.]

[Fils de la nuit. Somme ou som­meil.]

[Messager de la nuit. Hes­père.]

[Monstre nocturne. Hibou.]

[Nocturne /-s. Astre, chan­delle, étoile, flam­beau, fuite, lampe, si­lence, songe, té­nèbres, vêpre ou vê­prée.]

[Nuital /-ale /-aux /-ales. Alarme, ardents, astre, bran­don, chan­delle, danse, dé­mon, di­li­gence, éblou­is­se­ment, effroi, em­bus­cade ou em­bûche, Érinne, étoile, fa­lot ou pha­not, flambe ou flamme, fu­gi­tif ou fui­tif, Fu­ries, fu­sil, guet, hi­bou, ima­gi­na­tion, la­beur, lampe, lar­ron, loup, lu­mière, Lune, Muses, obs­cu­ri­té, ombres, Phare, Phœbe, rapt ou ra­vis­se­ment, ro­sée, si­lence, somme ou som­meil, sur­prise, té­nèbres, torche, tra­hi­son, Ves­per, vi­gi­lance.]

[Orne­ment de la nuit. Lune.]

[Passe-nuits. Dés.]

[Voir aussi minuit.]


 

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Nuict ou Nuit. Sommeil­leuse, hu­mide, obs­cure, noire, om­breuse, fraiche, mere du repos, brune, coie, aueugle, moite, pares­seuse, claire-brunette, mes­sa­gere d’amours, te­ne­breuse, pro­fonde, tran­quille, amou­reuse, muette, fille de la Terre, obli­uieuse, lente, triste, mi­nistre des amou­reus, brui­neuse, estoi­lee, se­crette, espou­uan­table, sombre, pai­sible, voi­lee, moi­teuse, cou­ron­nee d’estoiles, trouble, ou­blieuse, las­ciue, ca­li­gi­neuse, lar­ron­nesse, palle, ro­si­neuse, cou­uerte, endor­mie, tarde ou tar­diue, heu­reuse, fi­dele, ou­uriere, im­por­tune, mere du som­meil, pein­tu­ree.

La Nuit est l’ombre de la terre, ou l’ombre au iour contraire, & pri­ua­tion du soleil. Les poetes feignent qu’elle est fille de la Terre & des Parques.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 179r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_364]
(texte original).

[Fille /-s de la nuit / Nuit. Alec­ton, Atro­pos, Fu­ries, Parques.]

[Fils de la nuit. Somme ou som­meil.]

[Messager de la nuit. Hes­pere.]

[Monstre nocturne. Hibou.]

[Nocturne /-s. Astre, chan­delle, estoille, flam­beau, fuite, lampe, si­lence, songe, te­nebres, vespre ou ves­pree.]

[Nuital [+nuittal +nuictal] /-ale /-aus /-ales. Alarme, ardens, astre, bran­don, chan­delle, danse, dé­mon, di­li­gence, effroi, em­bus­cade ou em­busche, Erinne, esblou­is­se­ment, estoille, fa­lot ou pha­not, flambe ou flamme, fu­gi­tif ou fui­tif, Fu­ries, fusil, guet, hi­bou, ima­gi­na­tion, la­beur, lampe, lar­ron, loup, lu­miere, Lune, Muses, obs­cu­ri­té, ombres, Phare, Phœbe, rapt ou ra­uis­se­ment, ro­see, si­lence, somme ou som­meil, sur­prise, te­nebres, torche, tra­hi­son, Ves­per, vi­gi­lance.]

[Orne­ment de la nuit. Lune.]

[Passe-nuits. Dets.]

[Voir aussi minuit.]