««« loup »»»

« loup » ou « loups » dans :
François Habert
1549
~ [Ce que j’en dis…
Du Bellay
1550
~ Quand la fureur…
Baïf
1555
~ À rames vogue­ra…
Magny
1557
~ J’ai dit cent fois, PAS­CHAL…
~ Doncques il sera vrai…
Buttet
1561
~ [Plutôt sera l’aigle en l’onde…
Jean de La Taille
1573
~ Las, cepen­dant…
Perrin
1574
~ Toujours au plain des champs…
Gou­lart
1574
~ Quand sans neige et froi­deur…
Jo­delle
1575
~ Ton Neptun mon binet
Le Saulx
1577
~ Plutôt de l’Uni­vers… (Th., 123)
Pon­toux
1579
~ Plutôt ardra…
La Jessée
1583
~ Plutôt en paix…
~ Quand l’ami­tié…
Jamyn
1584
~ L’été sera l’hiver…
Joseph Du Chesne
1584
~ [Fais plutôt par la bon­té tienne…
Du Verdier
1585
~ Quand le brillant So­leil…
Du Buys
1585
~ [De notre Odet…
Isaac Habert
1585
~ [Tu as laissé ton Dieu…
Vauque­lin
1586 [1872]
~ [Ciel, vous êtes cruel !…
Poupo
1590
~ [Mais plutôt les pois­sons…
Pontay­me­ri
1594
~ [Thétis ne verse pas…
Expil­ly
1596
~ Avant qu’une autre Dame…
Ber­thrand
1599
~ [Les Cerfs se nour­ri­ront…

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Loup. Ravis­sant, affa­mé, sau­vage, cruel, en­gou­leur ou en­glou­tis­seur, apu­lien, fa­mi ou fa­meil­leux, in­sa­tiable, glou­ton, fu­rieux, la peur du ber­ger, mau­vais, per­ni­cieux, achar­né, enne­mi de la bre­bis, dé­vo­rant, ef­froyable, dan­ge­reux, ami des bois, hur­lant, bo­ca­ger, avide, san­glant, in­hu­main, fa­mé­lique, nui­tal, ca­ver­neux, âpre, triste, écu­meux, pil­lard, in­si­dieux. Les dimi­nu­tifs Lou­vet, Lou­ve­teau et Lou­ve­ton.

Le regard d’un Loup est dan­ge­reux, de sorte que s’il choi­sit l’homme le pre­mier, il lui fera pour lors perdre la parole. En un an il n’est en rut que douze jours, et quand il a faim il mange la terre. On dit que cette bête a un poil en la queue qui sert à l’amour, et que quand elle se sent prise, elle le jette là, et que néan­moins il n’a point de ver­tu si on ne l’arrache pen­dant qu’elle est en vie.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 151v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_309]
(texte modernisé).

[Alignée, c.-à-d. qui se pré­sente au Loup pour avoir lignée et géné­ra­tion. Louve.]

[Allouvi /-ie. Appé­tit, cruau­té, cygne, dogue, esto­mac, faim ou fa­mine, gour­man­dise.]

[Loup-garou. Amou­reux ou amant, Ly­caon.]

[Voir aussi élé­phant, léo­pard, lion, lynx, once, ours, ourse, rhi­no­cé­ros, tigre.]


 

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Loup. Rauis­sant, affa­mé, sau­uage, cruel, en­gou­leur ou en­glou­tis­seur, appu­lien, fa­mi ou fa­meil­leus, in­sa­tiable, glou­ton, fu­rieus, la peur du ber­ger, mau­uais, per­ni­tieus, achar­né, enne­mi de la bre­bis, de­uo­rant, ef­froiable, dan­ge­reus, ami des bois, hur­lant, bo­ca­ger, auide, san­glant, inhu­main, fa­me­lique, nuit­tal, ca­uer­neus, aspre, triste, escu­meus, pil­lard, in­si­dieus. Les dim. Lou­uet, Lou­ue­teau & Lou­ue­ton.

Le regard d’vn Loup est dan­ge­reus, de sorte que s’il choi­sit l’homme le pre­mier, il lui fera pour lors perdre la parole. En vn an il n’est en ruit que douze iours, & quand il a faim il mange la terre. On dit que ceste beste à vn poil en la queuë qui sert à l’amour, & que quand elle se sent prise, elle le iette là, & que neant­moins il n’a point de ver­tu si on ne l’arrache pen­dant qu’elle est en vie.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 151v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_309]
(texte original).

[Alignee, I qui se pre­sente au Loup pour auoir lignee & gene­ra­tion. Louue.]

[Allouui /-ie. Appe­tit, cruau­té, cygne, dogue, esto­mach, fain ou fa­mine, gour­man­dise.]

[Loup-garou [+lou-garou ou lougarou]. Amou­reus ou ai­mant, Ly­caon.]

[Voir aussi ele­phant, leo­pard, lion, lynce, once, ours, ourse, rhi­no­ce­ros, tigre.]



 

Liens

* On peut voir une image du loup et de toute sa nature dans le dossier péda­go­gique de la BnF consacré au Livre de chasse de Gaston Phébus (fin du XIVe siècle), et lire des extraits sur le loup, entre autres ani­maux.

Liens valides au 11/05/19.