PLutôt
le chariot
que guide
La nuit,
d’étoiles
sera vide,
Et plutôt le Soleil
qui luit
Au lieu de donner sa lumière
De nous éclairer coutumière,
Amènera l’obscure
nuit :
Et la
Mer
pleine d’amertume
On verra, contre sa coutume,
Plutôt nous adoucir son
eau :
L’âme
aussi de longtemps ravie
Rentrer au corps
pour donner vie
Au mort sortant de son tombeau :
Que les
plumes
des vrais
Poètes
En leurs ouvrages
soient muettes,
Ou que celui dont le renom
Par leurs écrits
s’immortalise,
Des plus vertueux ne se lise,
Prisé d’un
perdurable
nom.
[…]
PLutôt
le
chariot
que guide
La nuit,
d’étoiles
sera vide,
Et plutôt le Soleil
qui luit
Au lieu de donner sa lumière
De nous éclairer coutumière,
Amènera l’obscure
nuit :
Et la
Mer
pleine d’amertume
On verra, contre sa
coutume,
Plutôt nous adoucir son
eau :
L’âme
aussi de longtemps ravie
Rentrer au corps
pour donner vie
Au mort sortant de son tombeau :
Que les
plumes
des vrais
Poètes
En leurs ouvrages
soient muettes,
Ou que celui dont le renom
Par leurs écrits
s’immortalise,
Des plus vertueux ne se lise,
Prisé d’un
perdurable
nom.
[…]
Texte de l’édition
de 1870 en ligne le
21/11/12,
remplacé par celui de 1574 le 13/11/24.
Dernière révision le 13/11/24.