Marin LE SAULX (?-?)
Plutôt de l’Univers…
Londres, Thomas Vautrolier, 1577.
ouvrir sur Gallica : sonnet 123, p. 101.

PLutôt de l’Univers cette ronde Encyclie
On pourrait voir changer en carré sa rondeur,
Et la terre élever sa creuse profondeur
Sur la hauteur du ciel, qui d’astres est remplie,

Plutôt on pourrait voir dedans la mer polie
Éclairer du Soleil la naïve splendeur,
Et dans le ciel flotter des hurques la grandeur,
Que je mette en oubli Christ qui m’a anoblie.

Quand l’agneau et le loup ensemble hanteront,
Et dans un même trou leurs fils enfanteront,
Et le feu dedans l’eau de l’eau prendra naissance.

Quand le jour sera nuit, et la nuit jour vermeil,
Oublier je pourrai le Christ mon seul Soleil,
Qui de son clair reluit dedans ma conscience.

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PLutôt de l’Univers cette ronde Encyclie
On pourrait voir changer en carré sa rondeur,
Et la terre élever sa creuse profondeur
Sur la hauteur du ciel, qui d’astres est remplie,

Plutôt on pourrait voir dedans la mer polie
Éclairer du Soleil la naïve splendeur,
Et dans le ciel flotter des hurques la grandeur,
Que je mette en oubli Christ qui m’a anoblie.

Quand l’agneau et le loup ensemble hanteront,
Et dans un même trou leurs fils enfanteront,
Et le feu dedans l’eau de l’eau prendra naissance.

Quand le jour sera nuit, et la nuit jour vermeil,
Oublier je pourrai le Christ mon seul Soleil,
Qui de son clair reluit dedans ma conscience.

 

En ligne le 04/07/07.
Dernière révision le 25/02/24.