««« Mu­ses »»»

« Pierides » (latin) ; « Muses », « Muse » ou péri­phrases dans :
Ovide
1er siècle [1492]
~ [Felix qui pati­tur… (Heureux qui peut nom­brer…)
François Habert
1549
~ [Ce que j’en dis…
Des Autels
1551
~ Jadis d’amour…
Pas­quier
1555
~ Et de ses yeux…
Magny
1557
~ Vos célestes beau­tés…
Du Bellay
1558
~ J’aime la liber­té…
Chan­dieu
1563
~ Ta Poésie, Ron­sard…
La Bode­rie
1571
~ S’il est vrai, mon Dorat…
Jo­delle
1574
~ Sapphon la docte Grecque…
Pon­toux
1579
~ Bour­gogne, France…
Cathe­rine Des Roches
1583
~ Les Muses, la Pithon…
Du Monin
1585
~ Pardonne-moi Nom­bril…
Vauque­lin
1586 [1872]
~ [Ciel, vous êtes cruel !…
Louven­court
1595
~ L’air parfu­mé…
Las­phrise
1597
~ J’ai vu les belles fleurs…
Mage de Fief­me­lin
1601
~ Ma Muse en son su­jet…
Ber­nier de La Brousse
1618
~ Plutôt Phé­bus…

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◊ « les bien-disantes sœurs » (Pasquier), « les huit Sœurs de Tha­lie » (Las­phrise), « les sœurs » (Ber­nier de La Brousse)
 
◊ « les neuf doctes pu­celles » (Magny)
 
◊ « la troupe neu­vaine » (Lou­ven­court)
 

Muses. Filles de dieu, casta­liennes, pé­ga­sides, sa­crées, douces, téiennes, fa­condes, race du ciel, chastes, pié­riennes, vierges, hé­li­co­nides, aoniennes, ba­bil­lardes, sœurs com­pagnes, di­vines, fa­vo­rables, doctes-son­nantes, ly­riques, pié­rides, saintes, troupe iné­gale, em­miel­lées, mu­si­ciennes, race des dieux, par­nas­siennes, cas­ta­lides, thes­piennes, nui­tales, hé­li­co­niennes, cé­lestes, par­nas­sides, hip­po­cré­niennes, bru­nettes, joyeuses, pim­plé­annes, li­bé­trides, olym­piennes, gen­tilles, pé­ga­siennes, déesses im­mor­telles, cirrhé­ennes, la­bo­rieuses, aga­nip­pides, neu­vaine co­horte, di­sertes, in­gé­nieuses, mi­gnardes, sainte bande, hon­teuses, ba­vardes, sa­vantes, tendres, pu­celles, mi­gnonnes, sœurs aux yeux bruns, cithé­rides, filles de mé­moire, déesses de sa­voir, jouet à foux, amies des Grâces, déesses des chan­sons, ascré­annes, co­thur­nées, mné­mo­sydes, blan­dis­santes, si­ci­lides.

Les poètes feignent que les Muses sont neuf : Assa­voir Cal­liope, Clion, Éra­ton, Tha­lie, Mel­po­mène, Terpsi­chore, Eu­terpe, Po­lyhym­nie ou Po­lym­nie, Ura­nie : les­quelles ils disent être filles de Jupi­ter, et de Mné­mo­syne : et que sont déesses qui fa­vo­risent aux poètes et mu­si­ciens, parce qu’il faut l’homme docte être pourvu de ju­ge­ment et de mé­moire.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 173r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_352_353]
(texte modernisé).

[Ami des Muses. Hen­ri de Va­lois, silence.]

[Compagnes des Muses. Nymphes.]

[Dixième Muse. Sappho.]

[Héri­tage des Muses. Pau­vre­té.]

[Hôte des Muses. Charles de Lor­raine.]

[Inter­prète des Muses. Dorat.]

[[Ma] Muse. Nos amou­reux tran­sis […] en leurs écrits, prin­ci­pa­le­ment vers celles dont ils espèrent ob­te­nir quel­que fa­veur, […] appellent [ain­si leur] amou­reuse ou amante.]

[Muséan. Chant et chan­son, Par­nasse.]

[Musien /-ienne. Bi­blio­thèque, Cal­liope, Eu­terpe, Héli­con, li­brai­rie, lyre, science.]

[Musine. Calliope.]

[Nourris­son des Muses. Belleau, Jodelle, poète.]

[Nourris­son des neuf sœurs, prêtre des Muses, tra­fi­queur des Muses. Poète.]

[L’outil des neuf sœurs. Vers.]

[Père des Muses. Amour.]

[Sœur des Muses. Im­pri­me­rie.]

[Voir aussi Cas­ta­lie, chœur, Eu­rote, lau­rier, Olympe, Pinde, Si­rènes, Thèbes.]


 

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Muses. Filles de dieu, cas­ta­liennes, pe­ga­sides, sa­crees, douces, teïennes, fa­condes, race du ciel, chastes, pie­riennes, vierges, he­li­co­nides, aoniennes, ba­bil­lardes, soeurs com­pagnes, di­uines, fa­uo­rables, doctes-so­nantes, ly­riques, pie­rides, saintes, trouppe ine­gale, em­miel­lees, mu­si­ciennes, race des dieux, par­nas­siennes, cas­ta­lides, thes­piennes, nuit­tales, he­li­co­niennes, ce­lestes, par­nas­sides, hip­po­cre­niennes, bru­nettes, ioïeuses, pim­ple­annes, li­be­trides, olym­piennes, gen­tilles, pe­ga­siennes, deesses im­mor­telles, cir­rhe­ennes, la­bo­rieuses, aga­nip­pides, neu­uaine co­horte, di­sertes, in­ge­nieuses, mi­gnardes, sainte bande, hon­teuses, ba­uardes, sça­uantes, tendres, pu­celles, mi­gnonnes, soeurs aux ïeus bruns, ci­the­rides, filles de me­moire, deesses de sça­uoir, ioüet à foux, amies des graces, deesses des chan­sons, ascre­annes, co­thur­nees, mne­mo­sydes, blan­dis­santes, si­ci­lides.

Les poetes feignent que les Muses sont neuf: Assa­uoir Cal­liope, Clion, Era­ton, Tha­lie, Mel­po­mene, Terp­si­chore, Eu­terpe, Po­ly­hymnie ou Po­lym­nie, Ura­nie: les­quelles ils disent estre filles de Iu­pi­ter, & de Mne­mo­syne: & que sont deesses qui fa­uo­risent aux poetes & mu­si­ciens, parce qu’il faut l’homme docte estre pour­ueu de iu­ge­ment & de me­moire.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 173r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_352_353]
(texte original).

[Ami des Muses. Hen­ri de Val­lois, silence.]

[Compagnes des Muses. Nymphes.]

[Dixiesme muse. Sapphon.]

[Heri­tage des Muses. Pau­ure­té.]

[Hoste des Muses. Charles de Lor­raine.]

[Inter­prete des Muses. Aurat.]

[[Ma] Muse. Noz amou­reus tran­sis […] en leurs escrits, prin­ci­pa­le­ment vers celles dont ils esperent ob­te­nir quel­que fa­ueur, […] appelent [ain­si leur] amou­reuse ou amante.]

[Musean. Chant & chan­son, Par­nasse.]

[Musien /-ienne. Bi­blio­theque, Cal­liope, Eu­terpe, Heli­con, li­brai­rie, lyre, science.]

[Musine. Calliope.]

[Nourris­son des Muses. Belleau, Iodelle, poete.]

[Nourris­son des neuf soeurs, prestre des muses, traf­fi­queur des muses. Poete.]

[L’outil des neuf sœurs. Vers.]

[Père des Muses. Amour.]

[Soeur des muses. Im­pri­me­rie.]

[Voir aussi Cas­ta­lie, choeur, Eu­rote, lau­rier, Olympe, Pinde, Sy­renes, Thebes.]