Si vous comptez les
flots
d’une
orageuse
rive,
Et les grains sablonneux
qu’on voit au bord
des mers,
Si vous comptez des champs
les ornements
divers,
Le nombre des esprits
qui vers Charon
arrive :
Si vous comptez du
ciel
la belle
troupe
vive
Qui bluette
la nuit
dans son pavillon
pers,
Si vous pouvez compter les
gais
feuillages
verts
Quand la terre
au printemps
de nouveau se ravive.
Si vous comptez les
coups
d’un combat
furieux
Et de combien de traits
on voit l’air
pluvieux
Quand le Turc
sur la mer
l’Espagnol
escarmouche :
Vous compterez les
maux
qui troublent mon
repos,
Vous compterez encor les
pleurs
et les sanglots,
Qu’enfantent jour
et nuit,
et mes yeux
et ma bouche.
Si vous comptez les
flots
d’une
orageuse
rive,
Et les grains sablonneux
qu’on voit au bord
des mers,
Si vous comptez des champs
les ornements
divers,
Le nombre des esprits
qui vers Charon
arrive :
Si vous comptez du
ciel
la belle
troupe
vive
Qui bluette
la nuit
dans son pavillon
pers,
Si vous pouvez compter les
gais
feuillages
verts
Quand la terre
au printemps
de nouveau se ravive.
Si vous comptez les
coups
d’un combat
furieux
Et de combien de traits
on voit l’air
pluvieux
Quand le Turc
sur la mer
l’Espagnol
escarmouche :
Vous compterez les
maux
qui troublent mon
repos,
Vous compterez encor les
pleurs
et les sanglots,
Qu’enfantent jour
et nuit,
et mes yeux
et ma bouche.
En ligne le
05/12/04.
Dernière révision le 06/12/23.