««« Atro­pos »»»

« la Parque », « Atrope », « Atro­pos » ou la sœur de Clo­thon dans :
Tyard
1555
~ À l’œil brillant…
Le Loyer
1576
~ En cette lame…
Robert Gar­nier
1579
~ Que bien vrai le chantre sacré…
Blan­chon
1583
~ Cueillons les fraîches fleurs…
~ Le Printemps gra­cieux… [strophe 6]
Le Poulchre
1587
~ À mon cruel tour­ment…
Angot
1603
~ Je ne crains d’Aqui­lon…
Claude Garnier
1609
~ Mes ans plus beaux…
Bernier de La Brousse
1618
~ Las ! tu devais…

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◊ « l’impi­teuse Parque » (Tyard), « la Parque » (Le Loyer), « la Parque fatale » (Angot)
 
◊ « celle-là qui tient le ciseau coupe-vie » (Le Poulchre)
 
◊ la sœur de « la bénigne Clo­thon »
voir aussi
« Parques » selon
# Martin, 1544.
 

Atropos. Noire, impi­toyable, filan­dière, méchante, infâme, effroyable, fille de la nuit, maupi­teuse, félonne. vois parques.

C’est l’une des trois Parques que les poètes disent filer la vie des hommes.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 26r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_58]
(texte modernisé).


 

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Jean MARTIN, 1544.
 

Parques, déesses fatales, ou des­ti­nées […]. Elles filent sur leur rouet les vies de tous ani­maux, et ne les peut-on mou­voir par aucunes prières pour en allon­ger une tant soit peu. Leurs noms sont Clo­tho, qui signi­fie évo­ca­tion : et celle-là tient la que­nouille. La seconde Laché­sis, inter­pré­tée sort ou for­tune : laquelle tire le filet. Et la tierce Atro­pos, expo­sée im­muable : et celle-là tient un cou­teau pour le cou­per quand bon lui semble.

Jean MARTIN, L’Arcadie de Messire Jacques Sannazar,
mise d’Italien en Français, 1544, « Exposi­tion de plusieurs mots conte­nus en ce livre, dont l’intelli­gence n’est commune »,
f° 128v° [Gallica, NUMM-110564, PDF_256]
(texte modernisé).


 

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Atropos. Noire, impi­toiable, filan­diere, meschante, infame, effroiable, fille de la nuit, maupi­teuse, felonne. voi parqves.

C’est l’vne des trois Parques que les poetes disent filer la vie des hommes.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 26r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_58]
(texte original).



 

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Iehan MARTIN, 1544.
 

Parques, deesses fatales, ou des­ti­nées […]. Elles filent sus leur rouet les uies de tous ani­maux, & ne les peult on mou­uoir par aucunes prieres pour en allon­ger une tant soit peu. Leurs noms sont Clo­tho, qui signi­fie euo­ca­tion: & ceste la tient la conoille. La seconde Lache­sis, inter­pre­tée sort ou for­tune: laquelle tire le filet. & la tierce Atro­pos, expo­sée im­muable: & ceste la tient un cou­teau pour le cou­per quand bon lui semble.

Iehan MARTIN, L’Arcadie de Messire Iaques Sannazar,
mise d’Italien en Francoys, 1544, « Exposi­tion de plusieurs motz conte­nuz en ce liure, dont l’intelli­gence n’est commune »,
f° 128v° [Gallica, NUMM-110564, PDF_256]
(texte original).



 

Lien

* On peut lire un extrait traduit et commen­té des Noces de Thétis et Pélée de Catulle sur le site de l’Aca­dé­mie de Nancy-Metz consa­cré aux langues anciennes (la note du vers 325 en parti­cu­lier concerne les sorores, les Parques).

Lien valide au 10/02/20.