««« Vé­nus »»»

« Vé­nus », « Cypris », « Cyprine » ou « la Cyprine », « Cythé­rée » ou « la Cythé­rée », « Cythère » ou « l’Écu­mière » dans :
Salel
1540
~ [Les uns dres­saient…
Du Bellay
1550
~ Rendez à l’or…
Des Autels
1550
~ L’on doit mar­quer…
1553
~ Amour apprit…
~ De Jupi­ter…
Ron­sard
1552
~ Quand au pre­mier…
Baïf
1552
~ Tu as les yeux…
~ Dans ces coraux…
Jo­delle
1553
~ Phébus, Amour, Cy­pris…
1574
~ Quel heur Anchise à toi…
~ Quand ton nom je veux feindre…
Tahu­reau
1554 [1870]
~ Main, douce main…
Le Caron
1554
~ Les dieux enfin…
~ Où prit Jupin…
Pas­quier
1555
~ Lorsque ma dame…
Taille­mont
1556
~ La main (gage de foi)…
Magny
1557
~ Ces beaux che­veux dorés…
~ Vos célestes beau­tés…
Bu­gnyon
1557
~ D’une Junon…
Grévin
1560
~ [Allons, Belle, sous ce rosier…
Buttet
1561
~ Tu as ce crin…
~ Pource qu’au mont…
Robert Gar­nier
1573
~ [Si Vénus une fois…
Jamyn
1575
~ Le Ciel, la terre…
~ Ô beaux che­veux…
Le Loyer
1576
~ Ta beauté, ta ver­tu…
1579
~ Du lustre, des appâts…
Boys­sières
1578
~ Amour, Mars, Apol­lon…
Hes­teau
1578
~ [Aime-moi mon Thyr­sis…
Cathe­rine Des Roches
1579
~ Belle plutôt les eaux…
1583
~ Ô belle Main qui l’arc…
Cour­tin
1581
~ Ces frères jume­lets…
Du Monin
1582
~ Neptun, Pluton, Éole…
1585
~ Yeux pur cristal d’amour…
~ Palis de net por­phyre…
La Jessée
1583
~ L’aveugle Archer…
Blan­chon
1583
~ Si ma plume pou­vait…
Rous­peau
1584
~ L’impu­dique Vé­nus…
Bi­rague
1585
~ Madame avant…
~ Qui compte­ra les fleurs…
Le Gay­gnard
1585
~ D’un destin ordon­né…
Louven­court
1595
~ L’air parfu­mé…
Expil­ly
1596
~ Cypris, Pithon, Mi­nerve…
Las­phrise
1597
~ Ton poil, ton œil, ta main…
~ J’ai vu les belles fleurs…
~ Madame fit em­prunt…
~ Phèbe, Cypris, Pi­thon…
Grisel
1599
~ Le rocher endur­ci…
Claude Gar­nier
1609
~ Plutôt seront les ondes…
Bernier de La Brousse
1618
~ Plutôt Phé­bus…
Certon
1620
~ L’étoile de Cypris…

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◊ « Cypris » (Des Autels, Jodelle, Birague, La Jessée, Le Gay­gnard, Lou­ven­court, Expil­ly, Lasphrise, Certon)
◊ « la Cyprine » (Tahu­reau) ou « Cyprine » (Du Monin, Expil­ly, Lasphrise, Grisel)
◊ « Cythérée » (Baïf) ou « la Cythé­rée » (Gré­vin) ou « Cy­thère » (Le Gay­gnard)
◊ « la mère d’amour » (Magny) ou la Mère de « l’aveugle Archer » (La Jessée)
« l’Écu­mière » (Ber­nier de La Brousse)
◊ la « fille à la mer » (Certon)
 
¶ « de Vénus la naissance » (Jamyn) : la mer
 

Vénus. Écu­mière, cy­thé­rée, nymphe, aime-ris, belle, douce, riante, cy­prienne, déesse aveu­glée, cri­neuse, amiable, gaie, do­rée, pleu­reuse, trai­table, cy­prine, dio­née, mère des Grâces, cour­toise, in­ces­tueuse, pé­tu­lante, en­ra­gée, mère des plai­sirs, ra­geuse, fré­til­lante, aigre-douce, fière, di­vine, alme, su­crée, révé­leuse, cy­pride, jeune, cointe, amou­reuse ou amante, las­cive, gail­larde, im­pu­dique, joyeuse, mère de Cu­pi­don, Aphro­dite, su­perbe, ida­lienne, folle ou fo­lâtre, in­fâme, déli­cate, bru­nette, fière-douce, pail­larde, trom­pe­resse, pa­phienne, vo­lup­tueuse, mon­daine, attrayante, mère des doux amours, li­bi­di­neuse, pu­tière ou pu­tas­sière, cein­tu­rée, aci­da­lienne, fille de la mer, chaste, Cy­pris, fu­rieuse, mère d’Amour, pu­dique, sainte, éry­cine, simple, déesse aux noirs sour­cils, grande, fé­conde, ma­ri­nière, cé­leste, mère d’Énée, prin­cesse cy­thé­ré­ienne, se­crète, blan­dis­sante, ru­sée, dé­li­cieuse, mé­chante, vi­laine, per­verse, luxu­rieuse, puis­sante, adul­tère, in­gé­nieuse, par­fu­mée, mi­gnarde, plai­sante, avare, per­ni­cieuse, affé­tée, dom­ma­geable, gen­tille, ver­meille, gra­cieuse, blanche, po­pine, fémi­nine, pil­larde, samienne, per­ru­quée, gente, mus­quée, déesse des cour­ti­sanes, traî­tresse, dé­pra­vée, lu­brique, saffre ou saf­frette, im­pu­dente, pi­pe­resse.

Les anciens ont tenu Vénus pour déesse des Amours, grâces, beau­tés, délices, et de toutes autres volup­tés. Sem­bla­ble­ment la fa­bu­leuse poé­sie veut qu’elle soit en­gen­drée de l’écume de la Mer, et des gé­ni­toires du Ciel, qui lui furent cou­pés par son fils Saturne, et je­tés dans la mer : d’où vient qu’elle est dite Écu­mière. Le pre­mier lieu où elle abor­da, fut Cy­thère, et de là en Cypre, dont elle est nom­mée Cythé­rée et Cy­prienne.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 274r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_554_555]
(texte modernisé).

[Fils de Vénus. Amour.]

[Vénérien /-ienne. Amour, avril, bai­ser, cha­touil­le­ment, Co­rinthe, Cupi­don, Cypre, danse, dé­duit, fo­lâ­trie ou fo­lâ­tre­rie, myrte, œil­lade, pail­lar­dise, Pa­phos, Priape, rose, songe, vé­role, vo­lup­té.]

[Vénérique. Songe.]

[Voir aussi Ado­nis, Anchise, Dione, Énée, Hymen, Pi­thon, Vul­cain.]


 

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Venus. Escu­miere, cy­the­ree, nymphe, aime-ris, belle, douce, riante, cy­prienne, deesse aueu­glee, cri­neuse, amiable, gaie, do­ree, pleu­reuse, traic­table, cy­prine, dio­nee, mere des Graces, cour­toise, in­ces­tueuse, pe­tu­lante, en­ra­gee, mere des plai­sirs, ra­geuse, fre­til­lante, aigre-douce, fiere, di­uine, alme, suc­cree, re­ue­leuse, cy­pride, ieune, cointe, amou­reuse ou amante, las­ciue, gail­larde, im­pu­dique, ioïeuse, mere de Cu­pi­don, Aphro­dite, su­perbe, ida­lienne, folle ou fo­lastre, in­fame, de­li­cate, bru­nette, fiere-douce, pail­larde, trom­pe­resse, pa­phienne, vo­lup­tueuse, mon­daine, at­traiante, mere des doux amours, li­bi­di­neuse, pu­tiere ou pu­tas­siere, cein­tu­ree, aci­da­lienne, fille de la mer, chaste, Cy­pris, fu­rieuse, mere d’amour, pu­dique, sainte, ery­cine, simple, deesse aux noirs sour­cils, grande, fe­conde, ma­ri­niere, cœ­leste, mere d’Ænee, prin­cesse cythe­re­ienne, se­crette, blan­dis­sante, ru­see, de­li­tieuse, mes­chante, vi­laine, per­uerse, luxu­rieuse, puis­sante, adul­taire, in­ge­nieuse, par­fu­mee, mi­gnarde, plai­sante, auare, per­ni­tieuse, affe­tee, dom­ma­geable, gen­tille, ver­meille, gra­cieuse, blanche, po­pine, fe­mi­nine, pil­larde, sa­mienne, per­ru­quee, gente, mus­quee, deesse des Cour­ti­sannes, trais­tresse, des­pra­uee, lu­brique, saffre ou saf­frette, im­pu­dente, pipe­resse.

Les anciens ont tenu Venus pour deesse des Amours, graces, beau­tés, delices, & de toutes autres volup­tés. Sem­bla­ble­ment la fa­bu­leuse poë­sie veut qu’elle soit en­gen­dree de l’escume de la Mer, & des ge­ni­toires du Ciel, qui lui furent coup­pés par son fils Saturne, & iet­tés dans la mer: d’où vient qu’elle est dicte Escu­miere. Le pre­mier lieu où elle abor­da, fut Cy­there, & de la en Cypre, dont elle est nom­mee Cy­the­ree & Cy­prienne.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 274r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_554_555]
(texte original).

[Fils de Venus. Amour.]

[Venerien /-ienne. Amour, apuril, bai­ser, cha­touil­le­ment, Co­rinthe, Cu­pi­don, Cypre, danse, de­duit, fo­las­trie ou fo­las­tre­rie, myrte, oeil­lade, pail­lar­dise, Pa­phos, Priape, rose, songe, ve­role, vo­lup­té.]

[Venerique. Songe.]

[Voir aussi Ado­nis, Anchise, Ænee, Dione, Hymen, Pi­thon, Vul­can.]