««« lau­rier »»»

« lauro » (italien), « laurier » ou « lauriers » dans :
Pé­trarque
XIVe  siècle [1545]
~ Non Tesin, Pò, Varo… (Canz., 148)
Phi­lieul
1548 [1555]
~ Ni Pô, Tésin, ni Tibre… (Canz., 148)
La Tays­son­nière
1555
~ Du bel émail…
Buttet
1561
~ Il me sou­vient…
~ Pource qu’au mont…
Du Bellay
1569
~ Un Berger, un Che­vrier…
La Bode­rie
1571
~ Phébus, Pei­thon…
1578
~ Les Antiques du doigt…
Bel­leau
1572
~ Ainsi que les lau­riers…
Jo­delle
1574
~ J’aime le vert lau­rier…
~ Sapphon la docte Grecque…
1575
~ Ton Nep­tun mon binet
Hes­teau
1578
~ Ô vive et sainte flamme…
La Jessée
1583
~ Le tiède flair…
Cathe­rine Des Roches
1583
~ Ausonie, Calabre…
Du Monin
1585
~ Le ruisseau cha­mar­rant…

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Laurier. Delphien, vert, feuil­lu, pro­phète ou pro­phé­tique, sa­cré, triom­phant, im­mor­tel, vain­queur, thes­sa­lien, docte, ver­doyant, cir­rhé­an, vic­to­rieux, le prix des fronts sa­vants, odo­rant, gen­til, ar­bris­seau de Phé­bus, touf­fu, pai­sible, dé­lien, tou­jours-vert, par­nas­sien, fa­ti­dique, cri­que­tant, py­thien, fron­doyant, triom­phal, per­ru­qué, l’hon­neur des vain­queurs, phé­bé­an.

Le Laurier est tou­jours vert, et a une pro­pri­é­té si grande, que plan­tant de ses ra­meaux en un champ se­mé de blé, toute la nielle qui le gâte s’amas­se­ra sur les­dites branches, et de­meu­re­ra le blé exempt de cette ca­la­mi­té. Les Ro­mains le por­taient en signe de liesse et vic­toire, et est le prix or­don­né des Muses aux vrais sec­ta­teurs d’icelles. Da­van­tage le Lau­rier n’est frap­pé de foudre, que ce ne soit un pré­sage de quelque grand mal­heur à ve­nir. Même on tient pour cer­tain que la mai­son où y aura du Lau­rier est as­su­rée de foudre.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 146r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_298_299]
(texte modernisé).

[Laurine. Branche, cou­ronne.]

[Mâche-laurier. Poète.]

[Mâche-laurier, c.-à-d. pro­phètes ou pro­phé­tisses. Prê­tresses.]

[Porte-laurier. Phébus, triomphe, vain­queur.]

[Porte-lauriers. Eu­rote.]

[Voir aussi fi­guier et au­bé­pine, aulne, buis, cèdre, châ­tai­gnier, chêne, cor­mier, coudre ou cou­drier, cy­près, fau, fou­teau ou hêtre, frêne, ge­nièvre, houx, myrte, noyer, oli­vier, oran­ger, orme, palme ou pal­mier, peu­plier, pin, sa­pin, saule.]


 

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Laurier. Del­phien, vert, fueil­lu, pro­phete ou pro­phe­tique, sa­cré, triom­phant, im­mor­tel, vain­queur, thes­sa­lien, docte, ver­doiant, cir­rhe­an, vic­to­rieus, le pris des fronts sça­uans, odo­rant, gen­til, ar­bris­seau de Phe­bus, touf­fu, pai­sible, de­lien, tous­iours-vert, par­nas­sien, fa­ti­dique, cri­que­tant, py­thien, fron­doiant, triom­phal, per­ru­qué, l’hon­neur des vain­queurs, phe­bean.

Le Laurier est tousiours vert, & a vne pro­pri­e­té si grande, que plan­tant de ses ra­meaus en vn champ se­mé de bled, toute la nielle qui le gaste s’amas­se­ra sur les­dites branches, & de­meu­re­ra le bled exempt de ceste ca­la­mi­té. Les Ro­mains le por­toient en signe de liesse et vic­toire, & est le pris or­don­né des Muses aux vrais sec­ta­teurs d’icelles. Da­uan­tage le Lau­rier n’est frap­pé de foudre, que ce ne soit vn pre­sage de quelque grand mal­heur à ve­nir. Mesmes on tient pour cer­tain que la mai­son ou i aura du Lau­rier est as­seu­ree de foudre.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 146r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_298_299]
(texte original).

[Laurine. Branche, cou­ronne.]

[Mache-laurier. Poete.]

[Mache-laurier, I. pro­phetes ou pro­phe­tisses. Pres­tresses.]

[Porte-laurier. Phœbus, triomphe, vain­cueur.]

[Porte-lauriers. Eu­rote.]

[Voir aussi fi­guier et au­bes­pine, aune, buys, cedre, chas­tai­gnier, chesne, cor­mier, coudre ou cou­drier, cy­prés, fau, fou­teau ou hestre, fresne, ge­neure, houx, myrte, noier, oli­uier, oran­ger, orme, palme ou pal­mier, peu­plier, pin, sa­pin, saulle.]