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péri­phrases dans :
Ron­sard
1552
~ Petit nom­bril…
1553
~ Je te salue…
La Haye
1553
~ Voûte éle­vée…
Du Monin
1585
~ Ô du sacré Nom­bril…
Louven­court
1595
~ Je n’ai pas si­tôt pris…
~ Cheveux fri­sés…
Las­phrise
1597
~ Ce riche enten­de­ment…
~ Plutôt on comp­te­ra…
~ Qui veut nom­brer…
Guy de Tours
1598
~ Ô des Amours…
Bernier de La Brousse
1618
~ Ô beau rets d’or…

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◊ « ton para­dis » (Ron­sard), « para­dis » (Du Monin, Guy de Tours)
 
◊ « vermeil­lette fente » (Ron­sard), « coral­line fente » (Guy de Tours)
 
◊ « bienheu­ré per­tuis », « petit trou, trou mi­gnard, trou velu » (Ron­sard)
 
◊ « ton moins » (La Haye)
◊ « com­pa­gnon » du nombril (Du Monin, Guy de Tours)
 
◊ « friand oignon » (Du Monin)
 
◊ « la ruche dorée », « joli gen­til Chose » (Louven­court)
 
◊ « petit mon mi­gnon », « petit mi­gnon » ou « vieil préci­pice » (Lasphrise)
 
◊ « petit mont » (Guy de Tours)
 
◊ « petit Antre amou­reux » (Bernier de La Brousse)
 

Par honnê­teté j’ai tu le nom vul­gaire de la par­tie hon­teuse de la femme, dont les épi­thètes s’ensuivent.

Enflé, gros, mou­flu ou mou­flard, poli, lu­brique, ve­lu, douil­let, mor­dant, rele­vé, déli­cat, voi­lé, chaud, mi­gnard, em­bon­point, fo­lâtre, plai­sant, en­tre­vu, las­cif, cre­vas­sé, bar­bu ou bar­be­lu, gras­set, pe­tit, ra­sé, crê­pe­lu ou cré­pu, ver­meil ou ver­meil­let, joint, ser­ré, pail­lard, re­bon­di, haut-monté, bien-assis, ferme, joli, sueux, ron­de­let, fos­se­lu, bien-embou­ché, épais, sa­di­net, om­breux, se­cret, donne-vérole, pis­seux, net, ri­baud, ma­len­con­treux, lip­pu, vo­lup­tueux, om­bra­gé ou om­bra­geux, fente ver­meil­lette, re­lui­sant, ba­veux, trous­sé ou re­trous­sé, déli­cieux, mau­joint, béant.

Les ido­lâtres de la jeune beau­té du sexe fémi­nin, ont en si grande révé­rence cette par­tie de leur corps, qu’ils l’appellent source d’amour et fon­taine de dou­ceur : Mais quand ils y ont pui­sé une bonne grosse vérole, qui les accom­pagne ordi­nai­re­ment jus­ques au cer­cueil, je m’as­sure qu’ils vou­draient qu’avant leur nais­sance telle source et fon­taine eût été tarie, ou pour le moins que leurs cour­tauds n’y eussent jamais été abreu­vés.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
ff. 64v°-65r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_135_136]
(texte modernisé).

[Voir aussi Hé­bé, Po­lyxène, Scylle et vit, ain­si que motte, pé­nil et corps hu­main.]


 

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Par honnes­te­té i’ai teu le nom vul­gaire de la par­tie hon­teuse de la femme, dont les epi­thetes s’ensuiuent.

Enflé, gros, mou­flu ou mou­flard, poli, lu­brique, ve­lu, douil­let, mor­dant, re­le­ué, de­li­cat, voi­lé, chaud, mi­gnard, en­bom­point, fo­lastre, plai­sant, entre-ueu [entre-neu], las­cif, cre­uas­sé, bar­bu ou bar­be­lu, gras­set, pe­tit, ra­sé, cres­pe­lu ou cres­pu, ver­meil ou ver­meil­let, ioinct, ser­ré, pail­lard, re­bon­di, haut-monté, bien-assis, ferme, io­li, sueus, ron­de­let, fos­se­lu, bien-embous­ché, espais, sa­di­net, om­breus, se­cret, donne-uerolle, pis­seus, net, ri­baud, ma­len­con­treus, lip­pu, vo­lup­tueus, om­bra­gé ou om­bra­geus, fente ver­meil­lette, re­lui­sant, ba­ueus, trous­sé ou re­trous­sé, de­li­tieus, mau-ioint, beant.

Les ido­latres de la ieune beau­té du sexe femin [sic], ont en si grande reue­rence ceste par­tie de leur corps, qu’ils l’appellent source d’amour & fon­taine de dou­ceur : Mais quand ils i ont pui­sé vne bonne grosse verole, qui les accom­pagne ordi­nai­re­ment ius­ques au cer­cueil, ie m’as­seure qu’ils vou­droient qu’auant leur nais­sance telle source & fon­taine eut esté tarie, ou pour le moins que leurs cour­taus n’i eussent iamais esté abbreu­uez.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
ff. 64v°-65r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_135_136]
(texte original).

[Voir aussi He­bé, Po­lyxene, Scylle et vit, ain­si que motte, pe­nil et corps hu­main.]