NI
voir flamber au point du iour
les roses,
Ni lis
planté sur le bord
d’vn ruisseau,
Ni chant
de luth,
ni ramage
d’oiseau,
Ni dedans l’or
les gemmes
bien encloses,
Ni des Zephirs
les gorgettes
decloses,
Ni sur la mer
le ronfler d’vn vaisseau,
Ni bal de Nymfe
au gazouillis
de l’eau,
Ni de mon cœur
mille metamorfoses,
Ni camp
armé de lances
herissé,
Ni antre
verd
de mousse
tapissé,
Ni les Syluains
qui les Dryades
pressent,
Et ia desia les dontent à
leur gré,
Tant de plaisirs
ne me donnent qu’vn Pré,
Ou sans espoir
mes esperances
paissent.
NI
voir flamber au point du iour
les roses,
Ni lis
planté sur le bord
d’vn ruisseau,
Ni chant
de luth,
ni ramage
d’oiseau,
Ni dedans l’or
les gemmes
bien encloses,
Ni des Zephirs
les gorgettes
decloses,
Ni sur la mer
le ronfler d’vn vaisseau,
Ni bal de Nymfe
au gazouillis
de l’eau,
Ni de mon cœur
mille metamorfoses,
Ni camp
armé de lances
herissé,
Ni antre
verd
de mousse
tapissé,
Ni les Syluains
qui les Dryades
pressent,
Et ia desia les dontent à
leur gré,
Tant de plaisirs
ne me donnent qu’vn Pré,
Ou sans espoir
mes esperances
paissent.
En ligne le 19/05/07.
Dernière révision le 11/10/12.