CE
ne sont qu’haims,
qu’amorces
et qu’apas
De son bel
œil
qui m’aleche en sa
nasse,
Soit qu’elle rie, ou soit qu’elle compasse
Au son
du Luth
le nombre de ses pas.
Vne
minuit
tant de flambeaus
n’a pas,
Ni tant de sable
en Euripe
ne passe,
Que de beautés
embellissent
sa grace,
Pour qui i’endure vn millier de
trespas.
Mais le
tourment
qui moissonne ma vie,
Est si plaisant, que ie n’ai point
enuie
De m’elongner de sa douce
langueur :
Ains face
Amour,
que mort encores i’aie
L’aigre
douceur
de l’amoureuse
plaie,
Que vif ie porte au plus beau de mon
cœur.
CE
ne sont qu’haims,
qu’amorces
et qu’apas
De son bel
œil
qui m’aleche en sa
nasse,
Soit qu’elle rie, ou soit qu’elle compasse
Au son
du Luth
le nombre de ses pas.
Vne
minuit
tant de flambeaus
n’a pas,
Ni tant de sable
en Euripe
ne passe,
Que de beautés
embellissent
sa grace,
Pour qui i’endure vn millier de
trespas.
Mais le
tourment
qui moissonne ma vie,
Est si plaisant, que ie n’ai point
enuie
De m’elongner de sa douce
langueur :
Ains face
Amour,
que mort encores i’aie
L’aigre
douceur
de l’amoureuse
plaie,
Que vif ie porte au plus beau de mon
cœur.
En ligne le 12/04/08.
Dernière révision le 04/12/16.