anaphore
de « ô »
(vers 1-13)
Ô doux souris, ô baisers savoureux :
Ô
cheveux
d’or,
ô coteaux
plantureux,
De lis,
d’œillets,
de porphyre,
et d’ivoire :
Ô feux
jumeaux
d’où le
Ciel
me fit boire
À si
longs
traits
le venin
amoureux :
Ô
dents,
plutôt
blanches
perles
encloses,
Lèvres,
rubis,
entrerangés de
roses,
Ô voix
qui peux adoucir un Lion,
Dont le
doux
chant
l’oreille
me vient poindre :
Ô corps
parfait,
de tes beautés
la moindre
Mérite seule un siège
d’Ilion.
Ô
Doux
parler
dont les mots
doucereux
Sont engravés au fond de ma
mémoire :
Ô front,
d’Amour
le Trophée
et la gloire,
Ô doux souris, ô baisers savoureux :
Ô
cheveux
d’or,
ô coteaux
plantureux,
De lis,
d’œillets,
de porphyre,
et d’ivoire :
Ô feux
jumeaux
d’où le
Ciel
me fit boire
À si
longs
traits
le venin
amoureux :
Ô
dents,
plutôt
blanches
perles
encloses,
Lèvres,
rubis,
entrerangés de
roses,
Ô voix
qui peux adoucir un Lion,
Dont le
doux
chant
l’oreille
me vient poindre :
Ô corps
parfait,
de tes beautés
la moindre
Mérite seule un siège
d’Ilion.
En ligne le
21/09/08.
Dernière révision le 10/03/22.