««« élé­phant »»»

« Élé­phant », « Élé­phants » ou « Inde ani­mal » dans :
Le Saulx
1577
~ Comme on voit quel­que­fois… (Th., 89)
Du Bartas
1578
~ [Et de vrai, si d’un rien…
Hes­teau
1578
~ [Plutôt on pour­ra voir…
La Jessée
1583
~ Le tiède flair…

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◊ « l’Inde animal » (La Jessée)
 

Éléphant. Fort, ro­buste, char­nu, in­dique ou in­dien, fa­rouche, lourd, do­cile, ara­bique, puis­sant, libre, épou­van­table, guer­rier, bra­meur, ivoi­rin, très-grand, gé­tu­lien.

Entre les bêtes la plus grande est l’Élé­phant, qui de son natu­rel est farouche et sau­vage, mais faci­le­ment il s’appri­voise étant fort docile. Hors de la bouche lui sortent deux dents d’ivoire, qui ont quel­que­fois plus de neuf pieds de lon­gueur. Et dit-on que comme tombent les cornes aux Cerfs une fois l’an, puis renaissent, ainsi advient des dents de l’Élé­phant, duquel le dimi­nu­tif est Élé­phan­teau.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 86v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_179]
(texte modernisé).

[Éléphan­tin /-ines. Dents, ivoire.]

[Ennemi de l’Élé­phant. Rhi­no­cé­ros.]

[Voir aussi Éthio­piens, li­corne et léo­pard, lion, loup, lynx, once, ours, tigre.]


 

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Elephant. Fort, ro­buste, char­nu, in­dique ou in­dien, fa­rouche, lourd, do­cile, ara­bique, puis­sant, libre, espou­uan­table, guer­rier, bras­meur, iuoi­rin, tres­grand, ge­tu­lien.

Entre les bestes la plusgrande est l’Elé­phant, qui de son natu­rel est farouche & sau­uage, mais faci­le­ment il s’appri­uoise estant fort docile. Hors de la bouche lui sortent deux dens d’iuoire, qui ont quel­ques­fois plus de neuf pieds de lon­gueur. Et dit on que comme tombent les cornes aux Cerfs vne fois l’an, puis renaissent, ainsi aduient des dens de l’Ele­phant, duquel le dim. est Ele­phan­teau.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 86v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_179]
(texte original).

[Elephan­tin /-ines. Dens, iuoire.]

[Ennemi de l’Ele­phant. Rhi­no­ce­ros.]

[Voir aussi Æthio­piens, li­corne et leo­pard, lion, loup, lynce, once, ours, tigre.]