Pontus de TYARD (1521-1605)
Qui voit (Phébus sur le Taureau…
Lyon, Jean de Tournes, 1551.

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textes de
Tyard

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dispo­si­tion du
pré­am­bule
(vers 1-3, 5-6, 9-11)

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propos :

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les grâces
de l’aimé(e)

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l’affection
de l’amant

 

ouvrir sur Gallica : Continuation, Sonnet, pp. 31-32.

Qui void (Phebus sus le Toreau monté)
Le blanc, l’azur, le verd, dont Flora dore,
Les prez herbuz, peult penser voir encore,
Le gay printems de sa douce beauté.

Nombrant les raiz, desquelz au tems d’esté,
Diuersement l’arc en Ciel se colore,
L’infinité des graces, que i’adore,
Il peult nombrer en vn conte arresté.

Et qui pourra les Atomes comprendre
Du grand espace, auquel lon void estendre,
De l’oeil du Ciel la lumineuse flamme:

Celuy, possible, aussi pourra congnoistre,
Dedens mon cueur combien grande peult estre,
L’affection, que ie porte à ma Dame.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Qui void (Phebus sus le Toreau monté)
Le blanc, l’azur, le verd, dont Flora dore,
Les prez herbuz, peult penser voir encore,
Le gay printems de sa douce beauté.

Nombrant les raiz, desquelz au tems d’esté,
Diuersement l’arc en Ciel se colore,
L’infinité des graces, que i’adore,
Il peult nombrer en vn conte arresté.

Et qui pourra les Atomes comprendre
Du grand espace, auquel lon void estendre,
De l’oeil du Ciel la lumineuse flamme:

Celuy, possible, aussi pourra congnoistre,
Dedens mon cueur combien grande peult estre,
L’affection, que ie porte à ma Dame.

 

Version de 1554 en ligne le 14/08/05,
remplacée par celle de 1551 le 07/09/13.
Dernière révision le 07/06/21.