La
Nature
a donné les cornes
aux Taureaux,
Aux Sangliers
les crochets, aux Lièvres
la vitesse,
Au Cerf,
et au Cheval,
une
prompte
allégresse,
Et pour voler par
l’air
les plumes
aux oiseaux.
L’industrie
aux poissons
de nager sous les eaux,
Au Serpent
l’aiguillon,
au Renard
la finesse,
À l’homme
la grandeur,
le courage
et l’adresse,
Les griffes
aux Lions,
l’écorce
aux arbrisseaux.
Mais la
femme
restant
faible,
timide,
et nue,
D’une
rare
beauté
l’a seulement pourvue,
Qui est le
seul pavois, le
brandon, et le
fer,
Dont
elle se défend,
elle embrase,
elle blesse,
Tellement que son
front, son
œil, sa
blonde
tresse,
Peuvent faire changer le
haut
Ciel
à l’enfer.
La
Nature
a donné les cornes
aux Taureaux,
Aux Sangliers
les crochets, aux Lièvres
la vitesse,
Au Cerf,
et au Cheval,
une
prompte
allégresse,
Et pour voler par
l’air
les plumes
aux oiseaux.
L’industrie
aux poissons
de nager sous les eaux,
Au Serpent
l’aiguillon,
au Renard
la finesse,
À l’homme
la grandeur,
le courage
et l’adresse,
Les griffes
aux Lions,
l’écorce
aux arbrisseaux.
Mais la
femme
restant
faible,
timide,
et nue,
D’une
rare
beauté
l’a seulement pourvue,
Qui est le
seul pavois, le
brandon, et le
fer,
Dont
elle se défend,
elle embrase,
elle blesse,
Tellement que son
front, son
œil, sa
blonde
tresse,
Peuvent faire changer le
haut
Ciel
à l’enfer.
En ligne le 14/06/08.
Dernière révision le 05/12/20.