««« liè­vre »»»

« lepores » (latin), « lièvre », « lièvres » ou « levrauts » dans :
Ovide
1er siècle [1474]
~ [Quot lepo­res in Atho… (Autant que de lièvres sur l’Athos…)
Gadou
1573
~ Plus la douce clar­té…
Saint-Gelais
1574 [1873]
~ Il n’est point tant…
Hes­teau
1578
~ La Nature a don­né…
Pon­toux
1579
~ Plutôt ardra…
Jamyn
1584
~ L’été sera l’hiver…

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Lièvre. Crain­tif, léger-cou­rant, pied-four­ré, ga­ren­neux, sau­vage, triste, ma­li­cieux, couard, tour­noyant, buis­son­neux, oreil­lé, bas-devant, fuyard, ti­mide, ru­sé, prompt, rous­sâtre, fé­cond. Le dimi­nu­tif Le­vraut.

Cet ani­mal est fort com­mun, lequel dort tou­jours les yeux ouverts, ce qu’il fait de peur, car son natu­rel l’en­seigne de ne soi fier en autre chose qu’en la vi­tesse de ses pieds : davan­tage cette bête est si féconde, que jaçoit que la mère allaite ses petits et qu’elle soit pleine, elle ne lair­ra pour­tant de cher­cher le mâle et de rete­nir. On dit aussi que de tous les ani­maux il est le plus mélan­co­lique, ne vivant pour le plus que sept ans, et prin­ci­pa­le­ment le mâle.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 149r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_304]
(texte modernisé).

[Lévrier. Chien.]

[Il y a de la Chi­co­rée sau­vage et l’autre qui se sème aux jar­dins […]. La sau­vage est appe­lée le palais du lièvre, parce qu’il gîte volon­tiers sous cette herbe.]

[Voir aussi fumées de cerf et con­nil et con­nille.]


 

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Lieure. Crain­tif, leger-cou­rant, pied-four­ré, ga­ren­neus, sau­uage, triste, ma­li­tieus, couard, tour­noiant, buis­son­neus, oreil­lé, bas-deuant, fuiard, ti­mide, ru­sé, prompt, rous­sastre, fe­cond. Le dim. Le­urault.

Cet ani­mal est fort com­mun, lequel dort tous­iours les ïeux ouuerts, ce qu’il fait de peur, car son natu­rel l’en­seigne de ne soi fier en autre chose qu’en la vis­tesse de ses pieds : dauan­tage ceste beste est si feconde, que iaçoit que la mere allaicte ses petis & qu’elle soit pleine, elle ne lair­ra pour­tant de cher­cher le masle & de rete­nir. On dit aussi que de tous les ani­maus il est le plus melan­cho­lique, ne viuant pour le plus que sept ans, & prin­ci­pa­le­ment le masle.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 149r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_304]
(texte original).

[Leurier. Chien.]

[Il i a de la Chi­co­ree sau­uage & l’autre qui se seme aux iar­dins […]. La sau­uage est appel­lee le palais du lieure, par ce qu’il giste volon­tiers soubs ceste herbe.]

[Voir aussi fumees de cerf et con­nil & con­nille.]



 

Liens

* On peut voir, parmi les très riches dossiers pédagogiques de la BnF, une enlu­mi­nure repré­sen­tant le lièvre et toute sa nature extraite du Livre de chasse de Gaston Phébus (fin XIVe siècle).

* De Dürer, parmi les aqua­relles, le jeune Lièvre (1502) sur le Web gallery of Art .

* Sur Gallica, dans La Véne­rie de Jacques du Fouilloux, Paris, 1614, la chasse du Lièvre.

Liens valides au 22/12/19.