La
Nature
a donné les
cornes
aux Taureaux,
Aux Sangliers
les crochets, aux Lieures
la vistesse,
Au Serf,
& au Cheual,
vne
prompte
allegresse,
Et pour voler par
l’air
les plumes
aux oiseaux.
L’industrie
aux poissons
de nager sous les eaux,
Au Serpent
l’esguillon,
au Renard
la finesse,
À
l’homme
la grandeur,
le courage
&
l’adresse,
Les griffes
aux Lions,
l’escorce
aux arbrisseaux.
Mais la
femme
restant foible,
timide,
&
nue,
D’vne
rare
beauté
l’a seulement pourueue,
Qui est le seul pauois,
le brandon,
& le fer,
Dont elle se deffent, elle
embrase, elle blesse,
Tellement que son front,
son œil,
sa blonde
tresse,
Peuuent faire changer le
haut
Ciel
à
l’enfer.
La
Nature
a donné les
cornes
aux Taureaux,
Aux Sangliers
les crochets, aux Lieures
la vistesse,
Au Serf,
& au Cheual,
vne
prompte
allegresse,
Et pour voler par
l’air
les plumes
aux oiseaux.
L’industrie
aux poissons
de nager sous les eaux,
Au Serpent
l’esguillon,
au Renard
la finesse,
À
l’homme
la grandeur,
le courage
&
l’adresse,
Les griffes
aux Lions,
l’escorce
aux arbrisseaux.
Mais la
femme
restant
foible,
timide,
&
nue,
D’vne
rare
beauté
l’a seulement pourueue,
Qui est le seul pauois,
le brandon,
& le fer,
Dont elle se deffent, elle
embrase, elle blesse,
Tellement que son front,
son œil,
sa blonde
tresse,
Peuuent faire changer le
haut
Ciel
à
l’enfer.
En ligne le
19/03/06.
Dernière révision le 05/12/20.