Mon
navire
s’en va tout chargé
d’oubliance
Sur une mer
fâcheuse,
à minuit,
en hiver,
Entre Scylle
et Charybde,
ou pour le gouverner
Mon plus
grand
ennemi
a pris toute puissance :
À chacun
aviron
un penser
se balance,
Qui veut et la
tempête
et la mort
éprouver,
Contre le voile
un vent
ne cesse d’étriver
Humide
de soupirs,
de désirs,
d’espérance.
Une
pluie
de pleurs,
la nue
de malheur
A mouillé et lâché le
voile
et le cordage,
Lesquels furent tissus
d’ignorance
et d’erreur :
Mes deux
astres
jumeaux
à moi ne se présentent,
Et l’art
et la raison
dans la vague
s’absentent,
Si bien que je ne puis espérer le
rivage.
Mon
navire
s’en va tout
chargé d’oubliance
Sur une
mer
fâcheuse,
à minuit,
en hiver,
Entre
Scylle
et Charybde,
ou pour le gouverner
Mon plus
grand
ennemi
a pris toute puissance :
À
chacun aviron
un penser
se balance,
Qui veut et la
tempête
et la mort
éprouver,
Contre le
voile
un vent
ne cesse d’étriver
Humide
de soupirs,
de désirs, d’espérance.
Une
pluie
de pleurs,
la nue
de malheur
A mouillé et
lâché le
voile
et le cordage,
Lesquels furent tissus
d’ignorance
et d’erreur :
Mes
deux astres
jumeaux
à moi ne se présentent,
Et l’art
et la raison
dans la vague
s’absentent,
Si bien que je ne puis
espérer le
rivage.
En ligne le
16/04/20.
Dernière révision le 14/10/24.