Laurier. Delphien, vert, feuillu, prophète ou prophétique, sacré, triomphant, immortel, vainqueur, thessalien, docte, verdoyant, cirrhéan, victorieux, le prix des fronts savants, odorant, gentil, arbrisseau de Phébus, touffu, paisible, délien, toujours-vert, parnassien, fatidique, criquetant, pythien, frondoyant, triomphal, perruqué, l’honneur des vainqueurs, phébéan.
Le Laurier est toujours vert, et a une propriété si grande, que plantant de ses rameaux en un champ semé de blé, toute la nielle qui le gâte s’amassera sur lesdites branches, et demeurera le blé exempt de cette calamité. Les Romains le portaient en signe de liesse et victoire, et est le prix ordonné des Muses aux vrais sectateurs d’icelles. Davantage le Laurier n’est frappé de foudre, que ce ne soit un présage de quelque grand malheur à venir. Même on tient pour certain que la maison où y aura du Laurier est assurée de foudre.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 146r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_298_299]
(texte modernisé).
[Laurine. Branche, couronne.]
[Mâche-laurier. Poète.]
[Mâche-laurier, c.-à-d. prophètes ou prophétisses. Prêtresses.]
[Porte-laurier. Phébus, triomphe, vainqueur.]
[Voir aussi figuier et aubépine, buis, cèdre, châtaignier, chêne, cormier, coudre ou coudrier, cyprès, fau, fouteau ou hêtre, frêne, genièvre, houx, myrte, noyer, olivier, oranger, orme, palme ou palmier, peuplier, pin, sapin, saule.]
Laurier. Delphien, vert, fueillu, prophete ou prophetique, sacré, triomphant, immortel, vainqueur, thessalien, docte, verdoiant, cirrhean, victorieus, le pris des fronts sçauans, odorant, gentil, arbrisseau de Phebus, touffu, paisible, delien, tousiours-vert, parnassien, fatidique, criquetant, pythien, frondoiant, triomphal, perruqué, l’honneur des vainqueurs, phebean.
Le Laurier est tousiours vert, & a vne proprieté si grande, que plantant de ses rameaus en vn champ semé de bled, toute la nielle qui le gaste s’amassera sur lesdites branches, & demeurera le bled exempt de ceste calamité. Les Romains le portoient en signe de liesse et victoire, & est le pris ordonné des Muses aux vrais sectateurs d’icelles. Dauantage le Laurier n’est frappé de foudre, que ce ne soit vn presage de quelque grand malheur à venir. Mesmes on tient pour certain que la maison ou i aura du Laurier est asseuree de foudre.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 146r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_298_299]
(texte original).
[Laurine. Branche, couronne.]
[Mache-laurier. Poete.]
[Mache-laurier, I. prophetes ou prophetisses. Prestresses.]
[Porte-laurier. Phœbus, triomphe, vaincueur.]
[Voir aussi figuier et aubespine, buys, cedre, chastaignier, chesne, cormier, coudre ou coudrier, cyprés, fau, fouteau ou hestre, fresne, geneure, houx, myrte, noier, oliuier, oranger, orme, palme ou palmier, peuplier, pin, sapin, saulle.]