««« Dé­los »»»
¶ les traits déliens (les flèches d’Apol­lon) : les rayons du soleil.
voir aussi
« Délos » selon
# Bouillet, 1878.
 

Dèle ou Dé­los. Phé­bé­anne, cé­lèbre, errante, sainte, apol­line, vé­né­rable, la­to­nienne, ins­table, égé­anne, di­vine, cy­cla­dienne.

De toutes les îles Cyclades la plus excel­lente est Délos, où l’on dit qu’Apol­lon et Diane ont été nés, et pour cette cause les païens l’ont eue en très grande révé­rence.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 77v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_161]
(texte modernisé).

[Délien /-ienne. Apol­lon, Diane, lau­rier, oracle, Phé­bus]

[Voir aussi Cynthienne.]


 

Marie-Nicolas BOUILLET, 1878.
 

DÉLOS, une des Cyclades, au N. O. de Naxos, entre Mycone et Rhénée, ren­fer­mait le mont Cyn­thus et était con­sa­crée à Apol­lon et à Diane. Sui­vant la fable, Nep­tune la fit sor­tir des eaux pour que Latone, pour­sui­vie sur terre et sur mer par la jalou­sie de Junon, trou­vât enfin un asile où elle pût mettre au monde ses deux enfants. Depuis, cette île fut un lieu sacré : il n’était pas per­mis aux femmes d’y accou­cher ; on ne pou­vait non plus y enter­rer les morts : on les trans­por­tait dans l’île de Rhénée qui en était voi­sine. Tous les 4 ans les Athé­niens en­voyaient à Délos une thé­o­rie ou dépu­ta­tion sacrée. — Sur la côte O. de l’île de Délos était une ville du même nom, avec un magni­fique temple d’Apol­lon, où le dieu ren­dait des oracles célèbres. — Darius et Xerxès avaient respec­té Délos pen­dant les guerres médiques, mais les géné­raux de Mithri­date la dévas­tèrent ; depuis ce temps elle est res­tée fort pauvre ; elle est auj. presque inha­bi­tée.

Marie-Nicolas BOUILLET,
Dictionnaire universel d’Histoire et de Géographie,
vingt-sixième édition, 1878,
pp. 511-512 [Gallica, NUMM-4849].



 

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Dele ou Delos. Phe­be­anne, ce­lebre, errante, sainte, apol­line, ve­ne­rable, la­to­nienne, ins­table, æge­anne, di­uine, cy­cla­dienne.

De toutes les isles Cyclades la plus excel­lente est Delos, où l’on dit qu’Apol­lon & Diane ont esté nés, & pour ceste cause les païens l’ont euë en tres­grande reue­rence.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 77v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_161]
(texte original).

[Delien /-ienne. Apol­lon, Diane, lau­rier, oracle, Phœ­bus]

[Voir aussi Cynthienne.]