««« palme ou palmier »»»

« Palme » dans :
Cathe­rine Des Roches
1583
~ Ausonie, Calabre…
Anne de Mar­quets
1605
~ Plus on charge la palme…
Nostre­dame
1608
~ [Comme un peintre excel­lent…

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Palme ou Palmier. Idu­mée ou idu­mé­anne, feuil­lue, ver­doyante, heu­reuse, can­dienne, noble, vic­to­rieuse, égyp­tienne, fron­doyante, om­breuse, in­dienne, ho­no­rable, fleu­rie, triom­phante, l’hon­neur des con­quêtes, glo­rieuse, trem­blo­tante, vi­neuse.

Le fruit que porte cet arbre sont dattes, des­quelles fraî­che­ment cueil­lies les Mores In­diens, et autres peuples du le­vant font du vin, dont ils usent, après l’avoir fait cuire, afin qu’il ne s’ai­grisse. En Ita­lie le Pal­mier ne porte point de dattes, ains meurt sté­rile : et celles qui viennent en Es­pagne, sont tou­jours brusques, et ne mû­rissent ja­mais. Au reste na­tu­rel­le­ment cet arbre quand on le cuide pen­cher se dresse, qui est cause que des branches d’ice­lui les guer­riers vic­to­rieux en sont ho­no­rés, pour dé­no­ter leur cons­tance et ma­gna­ni­mi­té.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 190r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_386]
(texte modernisé).

[Palmière. Thèbes, vic­toire.]

[Voir aussi au­bé­pine, aulne, buis, cèdre, châ­tai­gnier, chêne, cor­mier, coudre ou cou­drier, cy­près, fau, fou­teau ou hêtre, fi­guier, frêne, ge­nièvre, houx, lau­rier, myrte, noyer, oli­vier, oran­ger, orme, peu­plier, pin, sa­pin, saule, yeuse.]


 

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Palme ou Palmier. Idu­mee ou idu­me­anne, fueil­lue, ver­doiante, heu­reuse, can­dienne, noble, vic­to­rieuse, ægip­tienne, fron­doiante, om­breuse, in­dienne, ho­no­rable, fleu­rie, triom­phante, l’hon­neur des con­questes, glo­rieuse, trem­blo­tante, vi­neuse.

Le fruit que porte cet arbre sont dattes, des­quelles frai­che­ment cueil­lies les Mores In­diens, & autres peuples du le­uant font du vin, dont ils vsent, apres l’auoir fait cuire, afin qu’il ne s’ai­grisse. En Ita­lie le Pal­mier ne porte point de dattes, ains meurt ste­rile : & celles qui viennent en Espagne, sont tous­iours brusques, & ne meu­rissent ia­mais. Au reste na­tu­rel­le­ment cet arbre quand on le cuide pen­cher se dresse, qui est cause que des branches d’ice­lui les guer­riers vic­to­rieus en sont ho­no­rés, pour de­no­ter leur cons­tance & ma­gna­ni­mi­té.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 190r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_386]
(texte original).

[Palmiere. Thebes, vic­toire.]

[Voir aussi au­bes­pine, aune, buys, cedre, chas­tai­gnier, chesne, cor­mier, coudre ou cou­drier, cy­prés, fau, fou­teau ou hestre, fi­guier, fresne, ge­neure, houx, ieuse, lau­rier, myrte, noier, oli­uier, oran­ger, orme, peu­plier, pin, sa­pin, saulle.]