[…]
J’ai un
bel
antre
creux
entaillé
dans la pierre,
De qui la
belle
entrée est toute de
lierre
Couverte çà et là : trois
surgeons
de belle
eau
Sourdant d’un roc
percé font chacun son
ruisseau,
Qui d’un bruit
enroué
sur le gravois
murmure,
Et va nourrir plus bas d’un
préau
la verdure :
Des lauriers
toujours
verts
y rendent un
doux
flair,
Faisant un tel ombrage,
et remplissent tout
l’air.
Et j’ai là tout joignant un bien
touffu
bocage,
Où les rossignolets
dégoisent leur
ramage,
Les gais
rossignolets
leur chanson
au printemps,
Les
petits
oisillons
leur ramage
en tout temps.
Dedans cet
antre-ci
tu ferais ta demeure,
Ma Francine, avec moi : là toujours à
toute heure
Je serais avec toi : et de
nuit
et de jour
Ou nous en parlerions ou nous ferions
l’amour.
[…]
[…]
J’ai
un bel
antre
creux
entaillé
dans la pierre,
De qui la
belle
entrée est toute de
lierre
Couverte
çà et là :
trois
surgeons
de belle
eau
Sourdant
d’un
roc
percé font chacun son
ruisseau,
Qui d’un
bruit
enroué
sur le gravois
murmure,
Et va nourrir plus bas
d’un
préau
la verdure :
Des
lauriers
toujours
verts
y rendent un
doux
flair,
Faisant un tel
ombrage, et remplissent tout
l’air.
Et j’ai
là tout joignant un bien
touffu
bocage,
Où les
rossignolets
dégoisent leur
ramage,
Les
gais
rossignolets
leur chanson
au printemps,
Les
petits
oisillons
leur ramage
en tout temps.
Dedans
cet antre-ci
tu ferais ta demeure,
Ma Francine, avec
moi :
là toujours à toute
heure
Je serais avec
toi :
et de nuit
et de jour
Ou nous en parlerions ou
nous ferions
l’amour.
[…]
En ligne le
28/07/23.
Dernière révision le 19/09/24.