J’aime le
vert
laurier,
dont l’hiver
ni la glace
N’effacent la
verdeur
en tout victorieuse,
Montrant l’éternité
à jamais bienheureuse
Que le temps,
ni la mort
ne change ni efface.
J’aime du
houx
aussi la toujours
verte
face,
Les
poignants
aiguillons
de sa feuille
épineuse :
J’aime le lierre
aussi, et sa branche
amoureuse
Qui le chêne
ou le mur étroitement embrasse.
J’aime bien tous ces trois, qui
toujours
verts
ressemblent
Aux pensers
immortels,
qui dedans moi s’assemblent,
De toi que nuit
et jour
idolâtre j’adore :
Mais ma
plaie,
et pointure,
et le Nœud
qui me serre,
Est plus
verte,
et
poignante,
et plus
étroit
encore
Que n’est le
vert
laurier,
ni le houx,
ni le lierre.
J’aime le
vert
laurier,
dont l’hiver
ni la glace
N’effacent la
verdeur
en tout victorieuse,
Montrant l’éternité
à jamais bienheureuse
Que le temps,
ni la mort
ne change ni efface.
J’aime du
houx
aussi la toujours
verte
face,
Les
poignants
aiguillons
de sa feuille
épineuse :
J’aime le lierre
aussi, et sa branche
amoureuse
Qui le chêne
ou le mur étroitement embrasse.
J’aime bien tous ces trois, qui
toujours
verts
ressemblent
Aux pensers
immortels,
qui dedans moi s’assemblent,
De toi que nuit
et jour
idolâtre j’adore :
Mais ma
plaie,
et pointure,
et le Nœud
qui me serre,
Est plus
verte,
et
poignante,
et plus
étroit
encore
Que n’est le
vert
laurier,
ni le houx,
ni le lierre.
En ligne le
04/01/09.
Dernière révision le 06/07/22.