Ni
Pô,
Tésin, ni
Tibre,
Arnus,
le Nil,
Garonne,
Tigris, Saône,
Inde,
Hermus, Varus,
Gange,
Rhin,
Seine,
Tane,
Alphée,
Danube,
Hibère,
Euphratès,
Maine,
Albe, Adige, Heber,
Loire,
et Durance, et le Rhône,
Ni celle
Mer
qu’il rompt, n’auraient
vertu
si bonne,
Qu’a ce
gentil
ruisseau
contre mon feu
et peine.
Ni Lierre,
ou Hêtre,
ou Chêne,
ou Genèvre
n’emmène
À mon cœur
tel plaisir,
que cet arbre
me donne,
Et ce
petit
ruisseau
aux
amoureux
assauts
Dont convient qu’une
vie
étant armé je vive,
Qui par
ardent
désir
trépasse maints
grands
sauts.
Croisse donc ce
Laurier
en cette
fraîche
rive
Tant que qui l’a planté dessous son
ombre
écrive
Un jour
au bruit
de l’eau
ses
amoureux
travaux.
Ni
Pô,
Tésin, ni
Tibre,
Arnus,
le Nil,
Garonne,
Tigris,
Saône,
Inde,
Hermus,
Varus,
Gange,
Rhin,
Seine,
Tane,
Alphée,
Danube,
Hibère,
Euphratès,
Maine,
Albe,
Adige,
Heber,
Loire,
et Durance, et le
Rhône,
Ni
celle Mer
qu’il
rompt,
n’auraient
vertu
si bonne,
Qu’a
ce
gentil
ruisseau
contre mon feu
et peine.
Ni
Lierre,
ou Hêtre,
ou Chêne,
ou Genèvre
n’emmène
À mon
cœur
tel plaisir,
que cet arbre
me donne,
Et
ce
petit
ruisseau
aux
amoureux
assauts
Dont convient
qu’une
vie
étant armé je vive,
Qui par
ardent
désir
trépasse maints
grands
sauts.
Croisse
donc ce
Laurier
en cette
fraîche
rive
Tant que qui
l’a
planté dessous son
ombre
écrive
Un
jour
au bruit
de l’eau
ses
amoureux
travaux.
En ligne le
16/01/22.
Dernière révision le 04/06/24.