Ô
vive
et sainte
flamme,
ô mes soupirs
ardents,
Ô
misérable
deuil,
ô
folle
outrecuidance,
Ô pensers
dénués de leur
longue
espérance,
Ô traits
qui dans mon cœur
devenez plus
cuisants :
Ô
divines
beautés
sources
de mes tourments,
Ô
beaux
désirs
vainqueurs de ma
jeune
constance,
Ô
bel
astre
ascendant de ma
triste
naissance,
Ô sœurs
qui dévidez le filet
de mes ans :
Ô
fleuves,
ô forêts,
ô déserts,
ô fontaines,
Ô
beaux
lieux où jadis je soulageais mes
peines,
Ô Myrtes,
ô Lauriers,
ô
gracieux
appâts :
Ô
Mânes
qui errez parmi
l’ombre
éternelle,
Si quelque souvenir
reste après le
trépas,
Au moins prenez pitié
de ma douleur
cruelle.
Ô
vive
et sainte
flamme,
ô mes soupirs
ardents,
Ô
misérable
deuil,
ô
folle
outrecuidance,
Ô pensers
dénués de leur
longue
espérance,
Ô traits
qui dans mon cœur
devenez plus
cuisants :
Ô
divines
beautés
sources
de mes tourments,
Ô
beaux
désirs
vainqueurs de ma
jeune
constance,
Ô
bel
astre
ascendant de ma
triste
naissance,
Ô sœurs
qui dévidez le filet
de mes ans :
Ô
fleuves,
ô forêts,
ô déserts,
ô fontaines,
Ô
beaux
lieux où jadis je soulageais mes
peines,
Ô Myrtes,
ô Lauriers,
ô
gracieux
appâts :
Ô
Mânes
qui errez parmi
l’ombre
éternelle,
Si quelque souvenir
reste après le
trépas,
Au moins prenez pitié
de ma douleur
cruelle.
En ligne le
12/09/20.
Dernière révision le 23/09/21.