Clovis HESTEAU (?-?)
Ô vive et sainte flamme…
Paris, Abel L’Angelier, 1578.

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Hes­teau

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(vers 1-12)

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O passi sparsi…

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O viva fiamma…

 

Ô vive et sainte flamme, ô mes soupirs ardents,
Ô misérable deuil, ô folle outrecuidance,
Ô pensers dénués de leur longue espérance,
Ô traits qui dans mon cœur devenez plus cuisants :

Ô divines beautés sources de mes tourments,
Ô beaux désirs vainqueurs de ma jeune constance,
Ô bel astre ascendant de ma triste naissance,
Ô sœurs qui dévidez le filet de mes ans :

Ô fleuves, ô forêts, ô déserts, ô fontaines,
Ô beaux lieux où jadis je soulageais mes peines,
Ô Myrtes, ô Lauriers, ô gracieux appâts :

Ô Mânes qui errez parmi l’ombre éternelle,
Si quelque souvenir reste après le trépas,
Au moins prenez pitié de ma douleur cruelle.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Ô vive et sainte flamme, ô mes soupirs ardents,
Ô misérable deuil, ô folle outrecuidance,
Ô pensers dénués de leur longue espérance,
Ô traits qui dans mon cœur devenez plus cuisants :

Ô divines beautés sources de mes tourments,
Ô beaux désirs vainqueurs de ma jeune constance,
Ô bel astre ascendant de ma triste naissance,
Ô sœurs qui dévidez le filet de mes ans :

Ô fleuves, ô forêts, ô déserts, ô fontaines,
Ô beaux lieux où jadis je soulageais mes peines,
Ô Myrtes, ô Lauriers, ô gracieux appâts :

Ô Mânes qui errez parmi l’ombre éternelle,
Si quelque souvenir reste après le trépas,
Au moins prenez pitié de ma douleur cruelle.

 

En ligne le 12/09/20.
Dernière révision le 23/09/21.