Cèdre. Odorant, immortel, précieux, très-haut, embaumé, vie des morts, résineux, dur, gémissant, toujours-vert, chyprien, vieil.
Il y a diverses sortes de Cèdre, quant à celui qui est grand c’est un arbre de hauteur presque incroyable, et dont on a vu tel en Chypre avoir 130 pieds de hauteur, et trois brasses d’homme de grosseur. Cet arbre produit une résine qui est fort exquise, et son bois est quasi immortel, parce qu’il est extrêmement dur, et n’est sujet à corruption.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
ff. 49v°-50r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_105_106]
(texte modernisé).
[Porte-cèdre. Liban.]
[Voir aussi aubépine, aulne, buis, châtaignier, chêne, cormier, coudre ou coudrier, cyprès, fau, fouteau ou hêtre, figuier, frêne, genièvre, houx, laurier, myrte, noyer, olivier, oranger, orme, palme ou palmier, peuplier, pin, sapin, saule, yeuse.]
Cedre. Odorant, immortel, pretieus, treshaut, embasmé, vie des morts, resineus, dur, gemissant, tousiours-vert, chiprien, vieil.
Il i a diuerses sortes de Cedre, quant à celui qui est grand c’est vn arbre de hauteur presque incroïable, & dont on a veu tel en Chipre auoir 130. pieds de hauteur, & trois brasses d’homme de grosseur. Cet arbre produit vne resine qui est fort exquise, & son bois est quasi immortel, parce qu’il est extremement dur, & n’est suiet à corruption.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
ff. 49v°-50r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_105_106]
(texte original).
[Porte-cedre. Liban.]
[Voir aussi aubespine, aune, buys, chastaignier, chesne, cormier, coudre ou coudrier, cyprés, fau, fouteau ou hestre, figuier, fresne, geneure, houx, ieuse, laurier, myrte, noier, oliuier, oranger, orme, palme ou palmier, peuplier, pin, sapin, saulle.]
Liens
* On peut lire en ligne sur
Gallica « Du
Cèdre », pp. 67-69, chapitre
LXXXVIII du premier des
Six
livres de Dioscoride de la
matière
médicinale,
traduits de latin en français par
Martin Mathée et
publié à Lyon par Thibault
Payan en 1559. On y trouve une explication de la
métaphore « vie des
morts »
proposée par La Porte pour
désigner
le cèdre.
* On peut lire aussi
« Du
Cèdre », pp. 536-537, chapitre
LXXXIII, illustré d’une gravure,
de la sixième partie, contenant
la description des arbres, arbrisseaux,
buissons et plantes ligneuses, de
l’Histoire
des plantes de Rembert Dodoens,
médecin de la ville de Malines,
traduite de l’allemand par Charles de
L’Écluse et publiée
à Anvers par Jean Loe en 1557.
Liens valides au 23/04/21.