Olivier de MAGNY (1529-1561)
Tous mes pensers… (Canz., 30)
Paris, Étienne Groulleau, 1553.

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Magny

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la perma­nence
de la dou­leur
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imi­ta­tion de
Giovene donna…

 

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Tous mes pensers à rive aborderont
Lassés en vain de la forte tourmente,
Quand du Laurier la branche verdissante
Perdre son teint les Dieux accorderont.

Et mes tourments et travaux cesseront,
Lorsqu’on verra la neige blanchissante
Noircir, brûler, et la flamme éclairante
Glacer partout où ses rais s’épandront.

Tant de cheveux je n’ai dessus ma tête,
Et tant d’éclairs au fort d’une tempête,
Ne lichent point des Navires les flancs.

Comme de mois et d’ans voudrais attendre,
Ce jour heureux, sans m’ennuyer d’entendre,
Qu’en lieu de noirs j’eusse les cheveux blancs.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Tous mes pensers à rive aborderont
Lassés en vain de la forte tourmente,
Quand du Laurier la branche verdissante
Perdre son teint les Dieux accorderont.

Et mes tourments et travaux cesseront,
Lorsquon verra la neige blanchissante
Noircir, brûler, et la flamme éclairante
Glacer partout où ses rais sépandront.

Tant de cheveux je nai dessus ma tête,
Et tant déclairs au fort dune tempête,
Ne lichent point des Navires les flancs.

Comme de mois et dans voudrais attendre,
Ce jour heureux, sans mennuyer dentendre,
Quen lieu de noirs jeusse les cheveux blancs.

 

En ligne le 05/05/25.
Dernière révision le 05/05/25.