De la
bouche,
des
yeux,
de la
voix
de ma belle,
La
rougeur, les
attraits,
et les
sons
ravissants
Brûlent,
percent mon
cœur, et
enchantent mes sens,
Pensif, triste,
accablé[s]
d’une peine
éternelle.
Ce
corail,
ce
flambeau,
cette
douceur
nouvelle,
Sources
d’ennuis, de
morts, de
tourments
renaissants,
Rongeant, brûlant,
liant mes
esprits
languissants,
Me font
souffrir,
languir, et
mourir
après elle.
Gêné,
désespéré,
perdu
d’affection,
Je sens croître mon
mal,
mon
feu,
ma
passion,
Songeant, rêvant, pensant
nuit
et jour
dedans l’âme
Au
destin, au
hasard, au
malheur
qui me suit :
Car rien fâché,
captif, et dolent
ne me duit,
Que la
bouche,
et les
yeux,
et la
voix
de Madame.
De la
bouche,
des
yeux,
de la
voix
de ma belle,
La
rougeur, les
attraits,
et les
sons
ravissants
Brûlent,
percent mon
cœur, et
enchantent mes sens,
Pensif, triste,
accablé[s]
d’une peine
éternelle.
Ce
corail,
ce
flambeau,
cette
douceur
nouvelle,
Sources
d’ennuis, de
morts, de
tourments
renaissants,
Rongeant, brûlant,
liant mes
esprits
languissants,
Me font
souffrir,
languir, et
mourir
après elle.
Gêné,
désespéré,
perdu
d’affection,
Je sens croître mon
mal,
mon
feu,
ma
passion,
Songeant, rêvant, pensant
nuit
et jour
dedans l’âme
Au
destin, au
hasard, au
malheur
qui me suit :
Car rien fâché,
captif, et dolent
ne me duit,
Que la
bouche,
et les
yeux,
et la
voix
de Madame.
En ligne le 06/09/08.
Dernière révision le 28/06/22.