Aller toute la
nuit
coucher dans le fourreau,
Ainsi qu’un pétrinal, c’est une
pauvre
vie,
J’ai perdu de causer et de rire
l’envie,
On prépare déjà mon logis au
tombeau.
Être à la
cour
d’un Prince
et n’avoir qu’un
manteau
Qui me sert pour
l’hiver,
pour l’été,
pour la pluie,
Compagnon
touche là, c’est une
maladie
Qui n’a point de pareille en ce
monde
nouveau.
Servir de
maquereau,
être toujours en
quête,
Servir de baladin, faire toujours la
bête,
Et n’avoir rien à soi qu’un
espoir
incertain.
Ah ! par ma
foi
c’est trop, Trellon votre
cuirasse
Ne veut être à ce
prix
en votre
bonne
grâce,
Ains baise de
bon
cœur
votre pataude
main.
Aller toute la
nuit
coucher dans le fourreau,
Ainsi qu’un pétrinal, c’est une
pauvre
vie,
J’ai perdu de causer et de rire
l’envie,
On prépare déjà mon logis au
tombeau.
Être à la
cour
d’un Prince
et n’avoir qu’un
manteau
Qui me sert pour
l’hiver,
pour l’été,
pour la pluie,
Compagnon
touche là, c’est une
maladie
Qui n’a point de pareille en ce
monde
nouveau.
Servir de
maquereau,
être toujours en
quête,
Servir de baladin, faire toujours la
bête,
Et n’avoir rien à soi qu’un
espoir
incertain.
Ah !
par ma foi
c’est trop, Trellon votre
cuirasse
Ne veut être à ce
prix
en votre
bonne
grâce,
Ains baise de
bon
cœur
votre pataude
main.
En ligne le
18/12/20.
Dernière révision le 03/04/21.