De la
bouche,
des yeux,
de la voix
de ma belle,
La rougeur,
les attraits,
et les sons
ravissants
Brûlent, percent mon
cœur,
et enchantent mes sens,
Pensif, triste, accablé d’une
peine
éternelle.
Ce
corail,
ce flambeau,
cette douceur
nouvelle,
Sources d’ennuis,
de morts,
de tourments
renaissants,
Rongeant, brûlant, liant mes
esprits
languissants,
Me font souffrir, languir, et mourir après elle.
Gêné,
désespéré, perdu
d’affection,
Je sens croître mon
mal,
mon feu,
ma passion,
Songeant, rêvant, pensant
nuit
et jour
dedans l’âme
Au
destin,
au hasard,
au malheur
qui me suit :
Car rien fâché, captif, et dolent ne me duit,
Que la bouche,
et les yeux,
et la voix
de Madame.
De la
bouche,
des yeux,
de la voix
de ma belle,
La rougeur,
les attraits,
et les sons
ravissants
Brûlent, percent mon
cœur,
et enchantent mes sens,
Pensif, triste, accablé d’une
peine
éternelle.
Ce
corail,
ce flambeau,
cette douceur
nouvelle,
Sources d’ennuis,
de morts,
de tourments
renaissants,
Rongeant, brûlant, liant mes
esprits
languissants,
Me font souffrir, languir, et mourir après elle.
Gêné,
désespéré, perdu
d’affection,
Je sens croître mon
mal,
mon feu,
ma passion,
Songeant, rêvant, pensant
nuit
et jour
dedans l’âme
Au
destin,
au hasard,
au malheur
qui me suit :
Car rien fâché, captif, et dolent ne me duit,
Que la bouche,
et les yeux,
et la voix
de Madame.
En ligne le
28/12/04.
Dernière révision le 28/06/22.