Toujours, toujours,
hélas ! j’ai dedans la
mémoire
La blanche
main,
le poil
et l’œil
plein de rigueur,
Qui me serrant, liant et me brûlant le
cœur,
La
mortelle
poison
d’Amour
me firent boire.
Le
Pô,
le Rhin,
la Seine,
et la Saône,
et le Loire,
Ne pourraient pas, ô Dieux, éteindre la
chaleur,
Que cet astre
jumeau
destin
de mon malheur,
A épris dans mon
cœur
pour sa plus
grande
gloire.
Ô
beauté
de qui l’œil,
le poil,
la belle
main
Ont brûlé, lacé, pris mon
cœur
dedans mon sein :
Vous êtes celle-là qui seule peut
éteindre,
Dénouer, et ouvrir le
feu,
le rets,
la serre
Qui me brûlant, noudant, et serrant une
guerre,
Font à mon
pauvre
cœur
dangereuse
et à craindre.
Toujours, toujours,
hélas ! j’ai dedans la
mémoire
La blanche
main,
le poil
et l’œil
plein de rigueur,
Qui me serrant, liant et me brûlant le
cœur,
La
mortelle
poison
d’Amour
me firent boire.
Le
Pô,
le Rhin,
la Seine,
et la Saône,
et le Loire,
Ne pourraient pas, ô Dieux, éteindre la
chaleur,
Que cet astre
jumeau
destin
de mon malheur,
A épris dans mon
cœur
pour sa plus
grande
gloire.
Ô
beauté
de qui l’œil,
le poil,
la belle
main
Ont brûlé, lacé, pris mon
cœur
dedans mon sein :
Vous êtes celle-là qui seule peut
éteindre,
Dénouer, et ouvrir le
feu,
le rets,
la serre
Qui me brûlant, noudant, et serrant une
guerre,
Font à mon
pauvre
cœur
dangereuse
et à craindre.
En ligne le
13/12/11.
Dernière révision le 26/09/20.