««« Nil »»»

« Nilo » (italien) ou « Nil » dans :
Pé­trarque
XIVe  siècle [1545]
~ Non Tesin, Pò, Varo… (Canz., 148)
Phi­lieul
1548 [1555]
~ Ni Pô, Tésin, ni Tibre… (Canz., 148)
Turrin
1572
~ Comme jadis…
Pon­toux
1579
~ Plutôt ardra…
Jacques de Romieu
1584
~ Jodelle va louant…
Louven­court
1595
~ Somme, jus­qu’au­jour­d’hui…
Angot
1603
~ Ni mes humides pleurs…

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Nil. Impé­tueux, fer­tile, on­doyant, li­mo­neux, fé­cond, égyp­tien, fa­meux, vaga­bond, riche, éthio­pien, dé­bor­dé, arro­sant, pré­ci­pi­teux, reflot­tant, pro­fond, heu­reux.

Le Nil (fleuve tant renom­mé) sépare l’Afrique d’avec l’Asie, et vers les par­ties aus­trales arrose le pays éthio­pien, duquel aussi il sort et y prend source, puis fai­sant sa course vers le Nord, lave le pays égyp­tien, le foi­son­nant par ce gras arro­se­ment d’une émer­veil­lable fer­ti­li­té. Fina­ble­ment se va lan­cer en la mer, s’en­gol­fant par sept bouches, ainsi que témoigne notre grand poète Ron­sard, disant :

Que par sept huis dedans la mer se vire,
Même sa source aux hommes n’appa­raît
Aux plus chauds mois, et d’une eau limo­neuse
Rend à foison l’Égypte bienheu­reuse.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 177v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_361]
(texte modernisé).

[Voir aussi Égypte et Ache­loüs, Éry­manthe, Eu­rote, La­don, Pac­tole, Phase, Xanthe ; voir Arne, Éri­dan, Tibre, Vul­turne ; voir Da­nube, Hèbre, Tane ; voir Eu­phrate, Gange, Jour­dain ; voir Ga­ronne, Loir, Loire, Marne, Rhin, Rhône, Saône, Sarthe, Seine et Ta­mise ; voir en­core les fleuves infer­naux Aché­ron, Co­cyte, Lèthe, Phlé­gé­thon, Styx.]


 

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Nil ou Nile. Impe­tueus, fer­tile, on­doiant, li­m­mo­neus, fe­cond, ægip­tien, fa­meus, vaga­bond, riche, æthio­pien, des­bor­dé, arrou­sant, pre­ci­pi­teus, reflo­tant, pro­fond, heu­reus.

Le Nil (fleuue tant renom­mé) separe l’Affrique d’auec l’Asie, & vers les par­ties aus­trales arrouse le païs æthio­pien, duquel aussi il sort & y prend source, puis fai­sant sa course vers le North, laue le païs ægip­tien, le foi­son­nant par ce gras arrou­se­ment d’vne esmer­ueil­lable fer­ti­li­té. Fina­ble­ment se va lan­cer en la mer, s’en­goul­phant par sept bouches, ainsi que tes­moigne nostre grand poete Ron­sard, disant.

Que par sept huis dedans la mer se vire,
Mesmes sa source aux hommes n’apa­roist
Aux plus chauds mois, & d’vne eau limon­neuse
Rend à foison l’Ægipte bien heureuse.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 177v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_361]
(texte original).

[Voir aussi Ægipte et Ache­loys, Ery­manthe, Eu­rote, La­don, Pac­tole, Phase, Xanthe ; voir Arne, Eri­dan, Tybre, Vul­turne ; voir Da­nube, Hebre, Tane ; voir Eu­phrate, Gange, Iour­dain ; voir Ga­ronne, Loir, Loire, Marne, Rhein, Rhosne, Saone, Sarte, Seine et Ta­mise ; voir en­core les fleuves infer­naux Ache­ron, Co­cyte, Lethe, Phle­ge­thon, Styx.]