««« lier­re »»»

« edra » (italien), « lier­re » ou « hyerres » dans :
Pé­trarque
XIVe  siècle [1545]
~ Non Tesin, Pò, Varo… (Canz., 148)
Phi­lieul
1548 [1555]
~ Ni Pô, Tésin, ni Tibre… (Canz., 148)
Baïf
1573
~ [J’ai un bel antre creux…
Jo­delle
1574
~ J’aime le vert lau­rier…
Hes­teau
1578
~ [En un coin de ce val…
Cathe­rine Des Roches
1579
~ Belle plutôt les eaux…
Louven­court
1595
~ Qui peut comp­ter…
Certon
1620
~ Qui vante qui vou­dra…

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Lierre. Ver­doyant, feuil­lu, sur­ram­pant, gre­né, tor­tu, épars, gra­vis­sant ou gra­pis­sant, las­cif, c.-à-d. fort bran­chu, traî­nard, flexible, vif ou vi­vant, cha­pe­lier, re­cour­bé, ver­dis­sant, joyeux, per­ru­quier, fron­doyant, amou­reux, ba­chique, grim­pant, nup­tial, ser­pen­tin, haut-montant, che­ve­lu, vic­to­rieux, pâle ou pâ­lis­sant, cou­leu­vré, ram­pant, mu­rail­leux, va­ga­bond, blan­chis­sant, am­bi­tieux, cla­ve­lé, te­nant, vert, épais, ra­ci­neux, en­tor­til­lé.

Il y a diverses espèces de lierre, car l’un rampe par terre, et l’autre se jette en haut : duquel aussi y a plu­sieurs sortes : assa­voir blanc, noir, et celui qui s’agrafe aux mu­railles, ou ès arbres. Tous lierres jettent à force ra­cines, les­quelles sont mas­sives, tor­tues, bran­chues, et épaisses, et encore qu’on les coupe par le bas, ils ne laissent pour cela de vivre et se main­te­nir.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 147v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_301]
(texte modernisé).

[Porte-lierre. Bacchus, Iacche, thyrse.]

[Voir aussi plante.]


 

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Liarre ou Lierre. Ver­doiant, fueil­lu, sur­ram­pant, gre­né, tor­tu, espars, gra­uis­sant ou gra­pis­sant, las­cif, I. fort bran­chu, trai­nard, flexible, vif ou vi­uant, chap­pe­lier, re­cour­bé, ver­dis­sant, ioieus, per­ru­quier, fron­doiant, amou­reus, bac­chique, grim­pant, nup­tial, ser­pen­tin, haut-mon­tant, che­ue­lu, vic­to­rieus, palle ou pal­lis­sant, cou­leu­uré, ram­pant, mu­rail­leus, va­ga­bond, blan­chis­sant, am­bi­tieus, cla­uel­lé, te­nant, verd, espais, ra­ci­neus, en­tor­til­lé.

Il i a diuerses especes de liarre, car l’vn rampe par terre, & l’autre se iette enhaut : du­quel aussi i a plu­sieurs sortes : assa­uoir blanc, noir, & celui qui s’agraffe aux mu­railles, ou es arbres. Tous lierres iettent à force ra­cines, les­quelles sont mas­siues, tor­tues, bran­chues, & espaisses, & encores qu’on les couppe par le bas, ils ne laissent pour cela de viure & se main­te­nir.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 147v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_301]
(texte original).

[Porte-lierre [+porte-lyerre]. Bacchus, Iacche, thyrse.]

[Voir aussi plante.]