[…]
Perline.
Non, non, demeurez la:
vous perdriez vostre peine,
C’est elle qui les
fleurs,
& le printemps
ameine,
Et les vents
parfumez de
soüeues
odeurs:
Les roses
bien flairants
lui naissent en la bouche,
Elle respand du musc
par tout où elle touche,
Et tout ce qu’elle void se conuertit en
fleurs.
Framboisine.
Il ni a pas au
bord
tant d’areine
menüe,
Tant d’ombrage
aux forests,
quand la fueille
est venüe,
Tant d’astres
reluisants
ne logent dans les cieux :
Qu’ell’ a dans ses
propos
de douceur
& de grace,
De vertus
en l’esprit,
de beautez
en la face,
Et d’honnestes
amours
voletans par ses yeux.
[…]
[…]
Perline.
Non,
non, demeurez la:
vous perdriez voſtre peine,
C’eſt elle qui
les fleurs,
& le printemps
ameine,
Et les vents
parfumez de ſoüeues
odeurs:
Les roſes
bien
flairants
lui naiſſent en la bouche,
Elle reſpand du muſc
par tout où elle touche,
Et tout ce qu’elle
void ſe conuertit en fleurs.
Framboiſine.
Il ni a pas au
bord
tant d’areine
menüe,
Tant d’ombrage
aux forests,
quand la fueille
eſt venüe,
Tant d’aſtres
reluiſants
ne logent dans les cieux :
Qu’ell’ a dans ſes
propos
de douceur
& de grace,
De vertus
en l’eſprit,
de beautez
en la face,
Et d’honneſtes
amours
voletans par ſes yeux.
[…]
En ligne le
05/05/12.
Dernière révision le 09/03/25.