Claude GARNIER (?-v. 1630)
Ô beaux yeux bruns…
Paris, Gilles Robinot, 1609.

O beaus yeus bruns ! dont les rais amorcez
Donnent la vie à ma froide esperance:
O bruns cheueus ! de ma tendre iouuance
Les dous chainons crépemant ajancez !

Beau front d’yuoire ! ô tetins balancez
D’vn mouuemant qui me donne alegeance !
O bruns sourcis ! d’où l’Archerot auance
Le foudre agù de ses trais élancez.

O parler d’ambre où nichent les auettes !
O sou-ris d’Ange ! ô moissons de perlettes !
O vermillons ! ô lys blans coulourez !

O marbre ! ô jaspe ! ô ciuette ! ô porfire !
Si d’auanture on fait cas de ma lyre,
Qu’en ces honneurs vous soyez honorez.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

O beaus yeus bruns! dont les rais amorcez
Donnent la vie à ma froide esperance:
O bruns cheueus! de ma tendre iouuance
Les dous chainons crépemant ajancez!

Beau front d’yuoire! ô tetins balancez
D’vn mouuemant qui me donne alegeance!
O bruns sourcis! d’où l’Archerot auance
Le foudre agù de ses trais élancez.

O parler d’ambre où nichent les auettes!
O sou-ris d’Ange! ô moissons de perlettes!
O vermillons! ô lys blans coulourez!

O marbre! ô jaspe! ô ciuette ! ô porfire!
Si d’auanture on fait cas de ma lyre,
Qu’en ces honneurs vous soyez honorez.

 

En ligne le 06/12/09.
Dernière révision le 10/12/23.