Joachim BLANCHON (?-?)
Celui qui nombrerait…
Paris, Thomas Périer, 1583.

Celluy qui nombreroit dedans l’humide plaine,
Le trouppeau escalhé ou du luysant Soleil,
Les rayons infinis, hostes de son reueil,
Ou du bleu Ocean le Sablon & L’areine.

Comme Tyresias il se verroit en peine,
Ou posant mal son get abuseroit son œil,
S’il cuidoit de Madame ouurage nompareil,
Calculer le parfait des graces qu’elle est pleine,

Tant de flotz Aquilon, ne souffle sur la Mer,
Tant d’Oyseaux on ne void de deux æsles ramer,
Le Perleux Orient tant de gemmes n’enserre

Comme elle à de Beautez qui la font admirer,
Comme elle à de bon-heur qui la fait adorer,
Et comme elle à d’honneur comme Deesse en terre.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Celluy qui nombreroit dedans l’humide plaine,
Le trouppeau escalhé ou du luysant Soleil,
Les rayons infinis, hostes de son reueil,
Ou du bleu Ocean le Sablon & L’areine.

Comme Tyresias il se verroit en peine,
Ou posant mal son get abuseroit son œil,
S’il cuidoit de Madame ouurage nompareil,
Calculer le parfait des graces qu’elle est pleine,

Tant de flotz Aquilon, ne souffle sur la Mer,
Tant d’Oyseaux on ne void de deux æsles ramer,
Le Perleux Orient tant de gemmes n’enserre

Comme elle à de Beautez qui la font admirer,
Comme elle à de bon-heur qui la fait adorer,
Et comme elle à d’honneur comme Deesse en terre.

 

En ligne le 06/07/05.
Dernière révision le 05/03/23.