QUe
tout partout dorénavant se mue :
Soit désormais Amour
soûlé de pleurs,
Des chênes
durs
puissent naître les fleurs,
Au choc
des vents
l’eau
ne soit plus émue,
Du cœur
des rocs
le miel
dégoutte et sue,
Soient du printemps
semblables les couleurs,
L’été
soit froid,
l’hiver
plein de chaleurs,
De foi la terre
en tous endroits soit nue :
Tout soit changé, puisque le nœud
si fort
Qui m’étreignait, et que la seule mort
Devait couper, ma Dame
veut défaire.
Pourquoi d’Amour
méprises-tu la loi ?
Pourquoi fais-tu ce qui ne se peut faire ?
Pourquoi romps-tu si faussement ta foi ?
QUe
tout partout dorénavant se mue :
Soit désormais Amour
soûlé de pleurs,
Des chênes
durs
puissent naître les fleurs,
Au choc
des vents
l’eau
ne soit plus émue,
Du cœur
des rocs
le miel
dégoutte et sue,
Soient du printemps
semblables les couleurs,
L’été
soit froid,
l’hiver
plein de chaleurs,
De foi la terre
en tous endroits soit nue :
Tout soit changé, puisque le nœud
si fort
Qui m’étreignait, et que la seule mort
Devait couper, ma Dame
veut défaire.
Pourquoi d’Amour
méprises-tu la loi ?
Pourquoi fais-tu ce qui ne se peut faire ?
Pourquoi romps-tu si faussement ta foi ?
En ligne le 18/12/11.
Dernière révision le 18/12/11.