TOujours
des bois
la cime
n’est chargée,
Sous les toisons
d’un hiver
éternel,
Toujours des Dieux le foudre
criminel
Ne darde en bas sa menace
enragée.
Toujours les vents,
toujours la mer
Égée
Ne gronde pas d’un orage
cruel :
Mais de la dent
d’un soin
continuel,
Toujours toujours ma vie
est outragée.
Plus je me force à le vouloir
tuer,
Plus il renaît pour mieux s’évertuer
De féconder une guerre
en moi-même.
Ô fort
Thébain, si ta serve vertu
Avait encor ce monstre
combattu,
Ce serait bien de tes faits le treizième.
TOujours
des bois
la cime
n’est chargée,
Sous les toisons
d’un hiver
éternel,
Toujours des Dieux le foudre
criminel
Ne darde en bas sa menace
enragée.
Toujours les vents,
toujours la mer
Égée
Ne gronde pas d’un orage
cruel :
Mais de la dent
d’un soin
continuel,
Toujours toujours ma vie
est outragée.
Plus je me force à le vouloir
tuer,
Plus il renaît pour mieux s’évertuer
De féconder une guerre
en moi-même.
Ô fort
Thébain, si ta serve vertu
Avait encor ce monstre
combattu,
Ce serait bien de tes faits le treizième.
En ligne le 05/07/08.
Dernière révision le 18/12/11.