Passans ne cerchez plus dessous
l’Orque
infernale
D’Ixion,
de Sisiphe,
& des Bellides
sœurs
Comme aux siecles
passez
les trauaux
punisseurs,
Ny l’importune
soif
du mal-heureux
Tantale.
Ny cerchez plus le
feu
du seruiteur
d’Omphale,
Ny du fils
d’Agenor les
oiseaux
rauisseurs,
Le fuseau,
le trauoil, les ciseaux
meurtrisseurs,
Ny l’effroyable
horreur
de la trouppe
fatale.
Car sans tenter
Iunon,
sans tuer, sans voller,
Je tourne, monte, emplis,
roue,
cuue,
rocher:
Et sans tromper les Dieux, ou leurs
secrets
redire,
La
soif
me cuit dans l’eau
& ne puis l’estancher,
Mille
fascheux
Daimons
me rauissent ma chair,
Et bref dans moy Pluton
s’est fait vne autre
Empire.
Passans ne cerchez plus dessous
l’Orque
infernale
D’Ixion,
de Sisiphe,
& des Bellides
sœurs
Comme aux siecles
passez
les trauaux
punisseurs,
Ny l’importune
soif
du mal-heureux
Tantale.
Ny cerchez plus le
feu
du seruiteur
d’Omphale,
Ny du fils
d’Agenor les
oiseaux
rauisseurs,
Le fuseau,
le trauoil, les ciseaux
meurtrisseurs,
Ny l’effroyable
horreur
de la trouppe
fatale.
Car sans tenter
Iunon,
sans tuer, sans voller,
Je tourne, monte, emplis,
roue,
cuue,
rocher:
Et sans tromper les Dieux, ou leurs
secrets
redire,
La
soif
me cuit dans l’eau
& ne puis l’estancher,
Mille
fascheux
Daimons
me rauissent ma chair,
Et bref dans moy Pluton
s’est fait vne autre
Empire.
En ligne le
14/12/04.
Dernière révision le 12/09/20.