Par honnêteté j’ai tu le nom vulgaire de la partie honteuse de la femme, dont les épithètes s’ensuivent.
Enflé, gros, mouflu ou mouflard, poli, lubrique, velu, douillet, mordant, relevé, délicat, voilé, chaud, mignard, embonpoint, folâtre, plaisant, entrevu, lascif, crevassé, barbu ou barbelu, grasset, petit, rasé, crêpelu ou crépu, vermeil ou vermeillet, joint, serré, paillard, rebondi, haut-monté, bien-assis, ferme, joli, sueux, rondelet, fosselu, bien-embouché, épais, sadinet, ombreux, secret, donne-vérole, pisseux, net, ribaud, malencontreux, lippu, voluptueux, ombragé ou ombrageux, fente vermeillette, reluisant, baveux, troussé ou retroussé, délicieux, maujoint, béant.
Les idolâtres de la jeune beauté du sexe féminin, ont en si grande révérence cette partie de leur corps, qu’ils l’appellent source d’amour et fontaine de douceur : Mais quand ils y ont puisé une bonne grosse vérole, qui les accompagne ordinairement jusques au cercueil, je m’assure qu’ils voudraient qu’avant leur naissance telle source et fontaine eût été tarie, ou pour le moins que leurs courtauds n’y eussent jamais été abreuvés.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
ff. 64v°-65r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_135_136]
(texte modernisé).
[Voir aussi Hébé, Polyxène, Scylle et vit, ainsi que motte, pénil et corps humain.]
Par honnesteté i’ai teu le nom vulgaire de la partie honteuse de la femme, dont les epithetes s’ensuiuent.
Enflé, gros, mouflu ou mouflard, poli, lubrique, velu, douillet, mordant, releué, delicat, voilé, chaud, mignard, enbompoint, folastre, plaisant, entre-ueu [entre-neu], lascif, creuassé, barbu ou barbelu, grasset, petit, rasé, crespelu ou crespu, vermeil ou vermeillet, ioinct, serré, paillard, rebondi, haut-monté, bien-assis, ferme, ioli, sueus, rondelet, fosselu, bien-embousché, espais, sadinet, ombreus, secret, donne-uerolle, pisseus, net, ribaud, malencontreus, lippu, voluptueus, ombragé ou ombrageus, fente vermeillette, reluisant, baueus, troussé ou retroussé, delitieus, mau-ioint, beant.
Les idolatres de la ieune beauté du sexe femin [sic], ont en si grande reuerence ceste partie de leur corps, qu’ils l’appellent source d’amour & fontaine de douceur : Mais quand ils i ont puisé vne bonne grosse verole, qui les accompagne ordinairement iusques au cercueil, ie m’asseure qu’ils voudroient qu’auant leur naissance telle source & fontaine eut esté tarie, ou pour le moins que leurs courtaus n’i eussent iamais esté abbreuuez.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
ff. 64v°-65r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_135_136]
(texte original).
[Voir aussi Hebé, Polyxene, Scylle et vit, ainsi que motte, penil et corps humain.]