Je n’ai pas sitôt
pris les ailes
d’une mouche,
Que je me vais percher sur le cil de son
œil,
Que je m’en vais cueillir la
rose
au teint
vermeil,
Qui fleurit sur le bord de sa
poupine
bouche.
Je volette de là sur
son poil,
et me couche
Sur l’or,
dont il fait honte
aux
blonds
rais
du Soleil.
Puis je viens sur son sein,
où
l’Amour
prend conseil
Du Ris
et des Faveurs
sur le point qui me touche.
Quand j’ai bien
contemplé tant de
vives
couleurs,
Quand j’ai bien fait
amas
de tant de
belles
fleurs,
Qu’en fais-je ? je les porte en la
ruche
dorée,
Qu’Amour
expressément a fait faire au-dessous :
Là d’un
fort
aiguillon
je fais du miel
si doux,
Que "la
même douceur" : la douceur elle-mêmela
même
douceur
n’est pas bien si
sucrée.
Je n’ai
pas sitôt
pris les ailes
d’une
mouche,
Que je me vais percher sur le cil de son
œil,
Que je m’en vais
cueillir la
rose
au teint
vermeil,
Qui fleurit sur le bord de sa
poupine
bouche.
Je volette de là sur
son poil, et me couche
Sur l’or, dont il fait
honte
aux
blonds
rais
du Soleil.
Puis je viens sur son sein, où
l’Amour
prend conseil
Du Ris
et des Faveurs
sur le point qui me touche.
Quand j’ai
bien contemplé tant de
vives
couleurs,
Quand j’ai bien
fait amas
de tant de
belles
fleurs,
Qu’en fais-je ?
je les porte en la
ruche
dorée,
Qu’Amour
expressément a fait faire au-dessous :
Là d’un
fort
aiguillon
je fais du miel
si doux,
Que "la
même douceur" : la douceur elle-mêmela
même
douceur
n’est pas bien si
sucrée.
En ligne le
22/05/22.
Dernière révision le 22/06/24.