anaphore du
démonstratif
(vers 1-13)
Ce
jeune
teint
serein,
de l’Aurore
emprunté,
Ces deux yeux
soleillants, flambeaux
de chasteté,
Ce langage
doré
qui doucement menace,
Ce
poil
blond
ondoyant,
cette
Angélique
face,
Ce
grave-doux
accueil,
cette
humble
privauté,
Cet
honnête
maintien,
cette
belle
beauté,
Ce
grand
front
ivoirin
où tout honneur
se place,
Cette
petite
bouche
entournée
d’œillet,
Ce nez
assez
traitif,
cette gorge
de lait,
Ces coteaux
emboutis d’une
fraise
pourprine,
Ce
bras,
ce pied,
ce corps
qui à Pallas
ressemble,
Ce petit
mon mignon,
que sans voir j’imagine,
Cela me fait languir, mourir, et vivre ensemble.
CE riche entendement, cette agréable grâce,
Ce
jeune
teint
serein, de l’Aurore
emprunté,
Ces deux yeux
soleillants, flambeaux
de chasteté,
Ce langage
doré
qui doucement menace,
Ce
poil
blond
ondoyant, cette
Angélique
face,
Ce
grave-doux
accueil, cette
humble
privauté,
Cet
honnête
maintien, cette
belle
beauté,
Ce grand
front
ivoirin
où tout honneur
se place,
Cette
petite
bouche
entournée d’œillet,
Ce nez
assez
traitif,
cette gorge
de lait,
Ces coteaux
emboutis d’une
fraise
pourprine,
Ce
bras,
ce pied,
ce corps
qui à Pallas
ressemble,
Ce petit
mon mignon,
que sans voir j’imagine,
Cela me fait languir,
mourir, et vivre ensemble.
En ligne le
21/09/11.
Dernière révision le 20/10/24.