Le compagnon du Nombril. 3.
Ô du
sacré
Nombril
Paradis
compagnon,
Je ne sais qui tu es : mais je sens en mon
âme
Qu’un Montgibel
ardent
loge sa
chaude
flamme
Au centre
des deux parts de ton
friand
oignon.
Pour tuer les
ardeurs
de mon
bouillant
rognon,
Je vois bien un
bosquet
que maint fleuron
embâme
Près un fleuve
laiteux, écumant sous la
rame,
Dont encrème ton
lait
le frétillant
mignon.
De l’abri de ta
grotte
une
souève
haleine
Empoupe calmement sur ton
ondeuse
plaine
Le voguetant nocher
que ta main
guide à bord :
Mais toutes ces
fraîcheurs
mon vif
brandon
n’alentent,
Car les cherchant, si fort tes
sauts
me violentent,
Que feu
se fait mon chaud
avant qu’atteindre
port.
Le compagnon du Nombril. 3.
Ô du
sacré
Nombril
Paradis
compagnon,
Je ne sais qui tu es : mais je sens en mon
âme
Qu’un Montgibel
ardent
loge sa
chaude
flamme
Au centre
des deux parts de ton
friand
oignon.
Pour tuer les
ardeurs
de mon
bouillant
rognon,
Je vois bien un
bosquet
que maint fleuron
embâme
Près un fleuve
laiteux, écumant sous la
rame,
Dont encrème ton
lait
le frétillant
mignon.
De l’abri de ta
grotte
une
souève
haleine
Empoupe calmement sur ton
ondeuse
plaine
Le voguetant nocher
que ta main
guide à bord :
Mais toutes ces
fraîcheurs
mon vif
brandon
n’alentent,
Car les cherchant, si fort tes
sauts
me violentent,
Que feu
se fait mon chaud
avant qu’atteindre
port.
En ligne le
27/03/17.
Dernière révision le 17/12/23.