Maclou de LA HAYE (?-?)
Voûte élevée…
Paris, Étienne Groulleau, 1553.

Voûte élevée au milieu de deux flancs
En sa blancheur imitant la jonchée,
Ou bien plutôt celle pierre arrachée
En son paros de ses os les plus blancs,

Que deux piliers tout ronds s’entresemblant,
Portent le front de sa face penchée,
Laquelle un peu de mousse d’or cachée,
Les yeux aveugle, et rend les sens tremblants.

Je n’oserais consentir à l’envie
De voir ton moins qui fait languir ma vie,
Peur d’éprouver le malheur de ce cerf

Qui fut jadis Métamorphose étrange,
Ma vie assez me montre d’être serf
Sans que l’Amour en un autre me change.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Voûte élevée au milieu de deux flancs
En sa blancheur imitant la jonchée,
Ou bien plutôt celle pierre arrachée
En son paros de ses os les plus blancs,

Que deux piliers tout ronds s’entresemblant,
Portent le front de sa face penchée,
Laquelle un peu de mousse d’or cachée,
Les yeux aveugle, et rend les sens tremblants.

Je n’oserais consentir à l’envie
De voir ton moins qui fait languir ma vie,
Peur d’éprouver le malheur de ce cerf

Qui fut jadis Métamorphose étrange,
Ma vie assez me montre d’être serf
Sans que l’Amour en un autre me change.

 

En ligne le 21/07/17.
Dernière révision le 02/05/20.