««« chien »»»

« chien », « chiens », « chienne », « Chien trois-têtu » ou « chien triple-gosier » dans :
Du Bellay
1550
~ Quand la fureur…
Ron­sard
1552
~ Comme un che­vreuil…
Gadou
1573
~ On entend, en hiver…
Jo­delle
1574
~ Des astres, des forêts…
1575
~ Ton Neptun mon binet
Gou­lart
1574
~ Quand sans neige et froi­deur…
Pon­toux
1579
~ Plutôt ardra…
Boys­sières
1579
~ La Lionne, la Chienne…
Joseph Du Chesne
1584
~ [Ô Lèthe som­meil­leux…
Ver­meil
1600
~ Belle, je sers vos yeux…
Bernier de La Brousse
1618
~ Le feu, les cou­leu­vreaux…

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¶ « Chien trois-têtu » (Du Chesne), « chien triple-gosier » (Bernier de La Brousse) : Cerbère
 

Chien. Aboyant, fi­dèle, houp­pe­lu, cou­rant, affa­mé, opi­niâtre, ve­neur, friand, oreil­lé, im­por­tun, veil­lant, ca­mus, li­mier, ta­che­té, noir, ar­dent, ergo­té, prompt, vi­gou­reux, souil­lard, brif­faud, gris, for­ce­nant, chas­seur, on­dé, fauve, mi­rand, pour­sui­vant, re­trous­sé, ger­baud, tire-fort, puis­sant, agile, dogue, mor­dant, fu­rieux, cruel, gla­pis­sant, jap­peur, mau­vais, dan­ge­reux, har­di, blanc, vite, fa­mé­lique, avide, gla­tis­sant, mâ­tin, cha­ro­gneux, su­bit, bien-flairant, mut, dé­li­bé­ré, bau­drio­tant, ta­ve­lé, ré­tif, pas­to­ral, effroyable, hur­lant, pelu, soi­gneux, ra­vis­sant, do­mes­tique, bar­bet, gar­dien, cou­ra­geux, ja­qué, bas­set, grom­me­lant, accou­plé, fi­dèle garde, re­qué­rant, ta­ve­lé [dou­blon], lé­ger, quê­teur, re­bau­di, pe­sant, qua­trouil­lé, hil­land, lé­vrier, Clé­raud, Mar­teau, cla­baud ou cla­bau­dant, Jou­bard, gref­fier, har­paud, Mei­gret, Bar­raud.

Pour autant que la plus grande par­tie de ces épi­thètes, les­quels j’ai tirés du livre de Véne­rie du sei­gneur du Fouilloux, sont propres au Chien cou­rant, et que j’ai mis plu­sieurs noms de ceux qui ont été trou­vés les meil­leurs en ce plai­sant exer­cice, j’ai aussi bien voulu te décla­rer les marques qu’il dit être requises en ce gen­til ani­mal si­gni­fi­ca­tives de sa bon­té et beau­té. Il faut donc pre­miè­re­ment qu’un bon et beau Chien ait la tête de moyenne gros­seur, et plu­tôt longue que camuse : Les naseaux gros et ouverts, qui le dénotent être de haut nez : Les oreilles larges et de moyenne épais­seur : Les reins cour­bés et le jar­ret droit bien her­pé, signi­fient la vitesse : Le rable gros, les hanches grosses et larges, et la cuisse bien trous­sée : La queue grosse près des reins, et le reste grêle jusques au bout, par la­quelle on connaît que le Chien a bonne force aux reins, et qu’il est de longue haleine : Le poil rude au-dessous du ventre, montre qu’il est pénible, ne crai­gnant point les eaux ni le froid : La jambe grosse, le pied de renard, et les ongles gros, font connaître qu’il n’a point le pied gras, et qu’il est fort sur ses membres, pour cou­rir lon­gue­ment sans s’ag­gra­ver. Et dois entendre qu’on ne voit guère de Chiens retrous­sés, ayant le der­rière plus haut que le de­vant, être vites. Au reste le mâle doit être court et cour­bé et la lice longue et hoyse.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
ff. 58v°-59r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_123_124]
(texte modernisé).

[Chien-portier. Cerbère.]

[Chiens /chiennes. Eumé­nides, Turcs.]

[Guide-chien. Veneur.]

[Meurtrier de chiens. San­glier.]

[Œil de chien. Aga­mem­non.]

[Voir aussi dogue, lé­vrier, li­mier, mâ­tin et Actéon, Scylle.]


 

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Chien. Abboiant, fi­dele, hou­pe­lu, cou­rant, affa­mé, opi­niastre, ve­neur, friand, au­reil­lé, im­por­tun, veil­lant, ca­mus, li­mier, ta­che­té, noir, ardent, her­go­té, prompt, vi­gou­reus, soüil­lard, brif­faud, gris, for­ce­nant, chas­seur, ondé, fauue, mi­rand, pour­sui­uant, re­trous­sé, ger­baud, tire-fort, puis­sant, agile, dogue, mor­dant, fu­rieus, cruel, gla­pis­sant, iap­peur, mau­uais, dan­ge­reus, har­di, blanc, viste, fa­me­lique, auide, gla­tis­sant, mas­tin, cha­ron­gneus, su­bit, bien-flairant, mut, de­li­be­ré, bau­drio­tant, ta­ue­lé, re­tif, pas­to­ral, effroiable, hur­lant, pelu, soi­gneus, ra­uis­sant, do­mes­tique, bar­bet, gar­dien, cou­ra­geus, ia­qué, bas­set, grom­me­lant, accou­plé, fi­dele garde, re­que­rant, ta­ue­lé [dou­blon], le­ger, ques­teur, rebau­di, pe­sant, qua­trouil­lé, hil­land, le­urier, cle­raud, mar­teau, cla­baud ou cla­bau­dant, iou­bard, gref­fier, har­paud, mei­gret, bar­raud.

Pourautant que la plus­grande par­tie de ces epi­thetes, les­quels i’ai tirez du liure de Vene­rie du sei­gneur du Fouil­loux, sont propres au Chien cou­rant, & que i’ai mis plu­sieurs noms de ceux qui ont esté trou­uez les meil­leurs en ce plai­sant exer­cice, i’ai aussi bien vou­lu te decla­rer les marques qu’il dit estre requises en ce gen­til ani­mal si­gni­fi­ca­tiues de sa bon­té & beau­té. Il faut donc pre­mie­re­ment qu’vn bon & beau Chien ait la teste de moienne gros­seur, & plus­tost longue que camuze : Les nazeaus gros & ouuerts, qui le denotent estre de haut nez : Les aureilles larges & de moienne espes­seur : Les reins cour­bez & le iar­ret droit bien her­pé, signi­fient la vitesse : Le rable gros, les hanches grosses & larges, & la cuisse bien trous­see : La queuë grosse pres des reins, & le reste gresle iusques au bout, par la­quelle on connoit que le Chien a bonne force aux reins, & qu’il est de longue ha­leine : Le poil rude au des­soubs du ventre, montre qu’il est penible, ne crai­gnant point les eaux ni le froid : La iambe grosse, le pied de regnard, & les ongles gros, font con­noistre qu’il n’a point le pied gras, & qu’il est fort sur ses membres, pour cou­rir lon­gue­ment sans s’agra­uer. Et dois entendre qu’on ne voit gueres de Chiens retrous­sez, aians le der­riere plus haut que le deuant, estre vistes. Au reste le masle doit estre court & cour­bé & la lyce longue & hoyse.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
ff. 58v°-59r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_123_124]
(texte original).

[Chien-portier. Cerbere.]

[Chiens /chiennes. Eume­nides, Turcs.]

[Guide-chien. Veneur.]

[Meurtrier de chiens. San­glier.]

[Œil de chien. Aga­mem­non.]

[Voir aussi dogue, le­urier, li­mier, mas­tin et Actæon, Scylle.]