Comme un
Chevreuil,
quand le printemps
détruit
L’oiseux
cristal
de la
morne
gelée,
Pour mieux brouter
l’herbette
emmiellée
Hors de son bois
avec l’Aube
s’enfuit.
Et seul, et sûr, loin de
chiens
et de bruit,
Or sur un mont,
or dans une vallée,
Or près d’une
onde
à l’écart recelée,
Libre folâtre où son
pied
le conduit.
De
rets
ni d’arc
sa liberté
n’a crainte,
Sinon alors que sa
vie
est atteinte,
D’un trait
meurtrier
empourpré de son
sang :
Ainsi j’allais sans
espoir
de dommage,
Le jour
qu’un œil
sur l’avril
de mon âge
Tira d’un coup
mille traits
dans mon flanc.
Comme un
Chevreuil,
quand le printemps
détruit
L’oiseux
cristal
de la
morne
gelée,
Pour mieux brouter
l’herbette
emmiellée
Hors de son bois
avec l’Aube
s’enfuit.
Et seul, et sûr, loin de
chiens
et de bruit,
Or sur un mont,
or dans une vallée,
Or près d’une
onde
à l’écart recelée,
Libre folâtre où son
pied
le conduit.
De
rets
ni d’arc
sa liberté
n’a crainte,
Sinon alors que sa
vie
est atteinte,
D’un trait
meurtrier
empourpré de son
sang :
Ainsi j’allais sans
espoir
de dommage,
Le jour
qu’un œil
sur l’avril
de mon âge
Tira d’un coup
mille traits
dans mon flanc.
En ligne le
21/01/21,
Dernière révision le 21/01/21.