««« san­glier »»»

« sanglier » ou « san­gliers » dans :
Buttet
1561
~ Il était nuit…
Hes­teau
1578
~ La Nature a don­né…
Claude Gar­nier
1609
~ Ni mont, ni roc…

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Sanglier. Sauvage, fu­rieux, aime-gland, ou­tra­geux, trace-forêt, hu­ré ou hé­ris­sé, grin­çant, brave, dan­ge­reux, fou­droyant, écu­meux, affou­chié, pe­sant, roux, se­tier, im­pé­tueux, me­na­çant, cruel, long-denté, fort, hor­rible, bruyant, na­sil­leux, hôte, puant, har­di, meur­trier de chiens, vio­lent, in­domp­table, porte-sée, en­san­glan­té, im­pi­toyable, ver­meil­leur, et mu­lo­teur, c.-à-d. cher­cheur de vers, et de mulots.

Le Sanglier (ainsi qu’on dit) n’est qu’un hôte, parce qu’il ne fait que cou­rir de forêt et bois en autre, tou­te­fois il se délecte fort au pays où il a été né, tel­le­ment que s’il est chas­sé par les chiens, il ne ces­se­ra de cou­rir, jusques à ce qu’il soit au lieu de sa nais­sance. Quand il sort du ventre de sa mère il apporte toutes les dents qu’il aura jamais, les­quelles plus ne mul­ti­plient, sinon en gros­seur et lon­gueur. Il en a quatre entre autres qu’on nomme Défenses, dont les deux de des­sus ne blessent point, mais servent seu­le­ment d’aigui­ser celles de des­sous, des­quelles il blesse et tue. Il a cette pro­prié­té de ne deve­nir jamais ladre, comme un porc pri­vé, et dit-on qu’il peut vivre vingt-cinq ou trente ans.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 238r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_482]
(texte modernisé).

[Tue-sanglier. Épieu.]

[Voir aussi Adonis, li­corne et biche, cerf, che­vreuil, daim.]


 

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Sangler ou Sanglier. Sau­uage, fu­rieus, aime-gland, ou­tra­geus, trasse-forest, hu­ré ou he­ris­sé, grin­çant, braue, dan­ge­reus, fou­droiant, escu­meus, afou­chié, pe­sant, roux, se­tier, im­pe­tueus, me­na­çant, cruel, long-denté, fort, hor­rible, bruiant, na­zil­leus, hoste, puant, har­di, meur­trier de chiens, vio­lent, in­dom­table, porte-see, en­san­glan­té, im­pi­toiable, ver­meil­leur, & mu­lo­teur, I. cher­cheur de vers, & de mulots.

Le Sanglier (ainsi qu’on dit) n’est qu’vn hoste, parce qu’il ne fait que cou­rir de forest & bois en autre, tou­tes­fois il se delecte fort au païs ou il a esté né, tel­le­ment que s’il est chas­sé par les chiens, il ne ces­se­ra de cou­rir, iusques à ce qu’il soit au lieu de sa nais­sance. Quand il sort du ventre de sa mere il apporte toutes les dents qu’il aura iamais, les­quelles plus ne mul­ti­plient, sinon en gros­seur & lon­gueur. Il en a quatre entre autres qu’on nomme Defences, dont les deux de des­sus ne blessent point, mais seruent seu­le­ment d’agui­ser celles de des­soubs, des­quelles il blesse & tue. Il a ceste pro­prie­té de ne deue­nir iamais ladre, comme vn porc pri­ué, & dit on qu’il peut viure vingt­cinq ou trente ans.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 238r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_482]
(texte original).

[Tu-sanglier. Espieu.]

[Voir aussi Adonis, li­corne et biche, cerf, che­ureil, dain.]



 

Liens

* Dans le dossier péda­go­gique de la BnF consa­cré au Livre de chasse de Gaston Phé­bus (fin du XIVe siècle), un extrait sur le san­glier, entre autres ani­maux, et parmi les enlu­mi­nures, une image du san­glier et de toute sa nature.

Liens valides au 20/10/19.