On entend, en
hiver,
les vents,
et les tempêtes :
On entend, au printemps,
des oisillons
les chants :
Celui des moissonneurs,
en Juillet,
par les champs :
Le tonnelier
nous rompt, en automne,
les têtes :
En
guerre
on oit parler
d’assauts,
et de conquêtes,
On oit les tabourins,
et les fifres
marchants,
On oit crier le peuple,
et plaindre les marchands :
En paix
on oit les sons,
les aubades,
et fêtes :
Ès
villes
on entend
l’ouvrier,
en sa boutique.
Au temple,
prier Dieu :
au palais
la pratique :
À la chasse,
les chiens,
clabaudis, et abois :
En
cour
parler du Roi,
s’enquérir des
nouvelles :
En amours
les discours qu’on fait aux
damoiselles :
Et moi ? j’entends, d’ici, renverser
monde,
et lois.
On entend,
en hiver,
les vents,
et les tempêtes :
On entend, au
printemps,
des oisillons
les chants :
Celui des moissonneurs,
en Juillet,
par les champs :
Le tonnelier
nous rompt, en
automne,
les têtes :
En
guerre
on oit parler d’assauts,
et de conquêtes,
On oit les tabourins,
et les fifres
marchants,
On oit crier le peuple,
et plaindre les marchands :
En paix
on oit les sons,
les aubades,
et fêtes :
Ès
villes
on entend l’ouvrier,
en sa boutique.
Au temple,
prier Dieu :
au palais
la pratique :
À la chasse,
les chiens,
clabaudis, et
abois :
En
cour
parler du Roi, s’enquérir
des
nouvelles :
En amours
les discours qu’on
fait aux
damoiselles :
Et moi ?
j’entends, d’ici, renverser
monde,
et lois.
En ligne le
09/04/06.
Dernière révision le 28/10/24.