««« Pro­mé­thée »»»

« Promé­thée », « le sage » ou le « fils de Japet » dans :
Ron­sard
1552
~ J’espère et crains…
Le Caron
1554
~ Les dieux enfin…
Bi­rague
1585
~ Plutôt les pâles Sœurs…
Ber­thrand
1599
~ Baigne-toi dans mon sang…
Bernier de La Brousse
1618
~ Le feu, les cou­leu­vreaux…

~#~














◊ « le sage » qui a ravi le feu (Le Caron)
◊ le « fils de Japet » (Bernier de La Brousse)
Source du commen­taire : Muret, 1553.
 

Prométhée. Dou­lou­reux, lan­guis­sant, mi­sé­rable, fils de Ja­pet, mal­heu­reux, lar­ron, di­vin, gar­rot­té, vo­leur, do­lent, cau­te­leux, rap­teur du saint feu, cau­ca­séan, sage.

Prométhée père de Deu­ca­lion et fils de Japet, pour avoir déro­bé le feu du ciel il fut atta­ché à une mon­tagne nom­mée Cau­case, là où un Aigle lui ron­geait per­pé­tu­el­le­ment le foie : et afin que son tour­ment fût per­pé­tuel, il lui renais­sait de nuit autant de foie, comme l’Aigle pin­ce­tant lui en avait par jour dévo­ré. Or après qu’il eut long­temps demeu­ré en cette misère, Her­cule allant avec Jason à la conquête de la toi­son d’or, et pas­sant en Scy­thie, par le com­man­de­ment de Jupi­ter le délia, ayant pre­miè­re­ment tué l’Aigle à coups de flèches.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 220r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_446]
(texte modernisé).

[Prométhide, promé­théan. Deu­ca­lion.]

[Voir aussi les suppli­ciés infer­naux : les Bé­lides, Phlé­gye, Si­syphe, Tan­tale, Ti­tye ; voir encore Phi­née et Pha­la­ris.]


 

«««  #  »»»

Promethee. Dou­lou­reus, lan­guis­sant, mi­se­rable, fils de Ia­pet, mal­heu­reus, lar­ron, di­uin, gar­ro­té, vo­leur, do­lent, cau­te­leus, rap­teur du saint feu, cau­ca­sean, sage.

Promethee pere de Deu­ca­lion & fils de Iapet, pour auoir des­rob­bé le feu du ciel il fut atta­ché à vne mon­tagne nom­mee Cau­case, là ou vn aigle lui ron­geoit per­pe­tu­el­le­ment le foie : & afin que son tour­ment fut per­pe­tuel, il lui renais­soit de nuit autant de foie, comme l’Aigle pin­se­tant lui en auoit par iour deuo­ré. Or apres qu’il eut long temps demou­ré en ceste misere, Her­cule allant auec Iason à la conqueste de la toi­son d’or, & pas­sant en Scy­thie, par le com­man­de­ment de Iupi­ter le des­lia, aiant pre­mie­re­ment tué l’Aigle à coups de fleiches.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 220r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_446]
(texte original).

[Promethide, prome­thean. Deu­ca­lion.]

[Voir aussi les suppli­ciés infer­naux : les Be­lides, Phle­gye, Si­syphe, Tan­tale, Ti­tye ; voir encore Phi­nee et Pha­la­ris.]



 

Liens

* On peut voir deux estampes illus­trant le sup­plice de Pro­mé­thée, « Pro­mé­thée est lié sur le mont Caucase, et un vau­tour lui dévore le foie », du gra­veur Cornelis Bloemaert (I. Varin fig., C. Blomart sculp., P. Mariette le fils excu­dit) et « Pro­mé­thée », non signée, insé­rées entre les pages 42 et 43 des Tableaux du temple des Muses de Michel de Marolles (1655), en ligne sur Gallica.

Liens valides au 27/12/19.